Le portrait d'une belle relation entre un homme et la servante qui l'a élevé. c'est aussi une réflexion sur le vieillissement et la place faite aux vieilles personnes dans la société - et l'on s'étonne de découvrir autant de points communs entre Hong Kong et l'Europe. Le film souvent grave est traversé de beaux moments d'humour.

Un scénario habile, des acteurs excellents et le portrait d'une petite société parisienne avec ses codes et ses hypocrisies.

Des histoires de famille entre rivalité, héritage et filiation. La situation est tellement outrée qu'elle perd vite son intérêt, malgré le jeu intéressant des acteurs et quelques belles scènes.

Avec énormément de sobriété - presque avec abstraction - le film montre la surveillance constante du citoyen dans l'Allemagne communiste. La peur, la méfiance. Cette atmosphère pesante est suggérée de manière extraordinaire autour de cette femme, Barbara, fascinante dans son enfermement.

Le propos se veut politique et est une nécessaire dénonciation du scandale que représente la place faite aux femmes - singulièrement en Egypte. Cependant, le message visé n'étouffe pas les qualités cinématographiques du film. Les trois personnages féminins sont bien interprétés et sont pourvus d'une belle épaisseur psychologique. La construction du film, pour faire se rencontrer ces trois femmes que tout oppose, est elle aussi remarquable.