libertyjack

libertyjack
  • Membre depuis le 14/11/2011
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Publié le 14 novembre 2011
Je suis arrivé dans la salle 5 minutes après que le film ait commencé. Et à peine assis, on est emporté dans un tourbillon pulsatile infernal et inarrêtable qui va durer à peine 48 heures. La bande son, présente (sans être jamais oppressante comme elle a pu l'être dans certaines productions américaines récentes) et discrète soutient ce rouleau-compresseur dans son avancée têtue. Elle soutient avec brio les scènes d'émotions dans une ambiance au final très nostalgique (dans les passages plus jazzy). L'image, elle, est impeccable. Subtil mélange de dureté dans le cadrage pour les scènes les plus strictes (pas mal de beaux plans fixes); et des cadrages plus intimes pour les scènes personnelles. Une belle façon, même si elle est classique, d'exprimer le mélange impossible entre relations humaines saines et milieu politique vicié. C'est ainsi qu'on a le droit a ces deux types de scènes, très professionnelles et très personnelles, souvent entre deux mêmes personnages. Et la limite n'est jamais claire, car une conversation professionnelle virera souvent à l'émotionnel, et vice-versa. Une manière aussi d'exprimer toute la fausseté de ce milieu. De très belles scènes de lumières, d'ombres; et une fin abrupte, tragique. On en sort secoué. Si c'était un livre, ce serait une bonne nouvelle. Une nouvelle qu'on lit d'une traite. Après laquelle on transpire et sur laquelle on s'endort, dans une sorte d'inquiétude complaisante du bonheur qu'on a pris à vivre dans leur monde pendant quelques heures.
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