leboncinema
Aydin
- Membre depuis le 06/03/2016
- Nombre de critiques : 7
Publié le 7 avril 2024
Film très fin et intelligent sur la quête d'identité. Belle mise en scène tout en nuances. Les acteurs sont très justes. Mention spéciale à la mère et au fils (joué par la jeune actrice Sofia Otero). Très beau premier long-métrage de la réalisatrice espagnole.
Publié le 7 avril 2024
Film avec beaucoup de rythme. Une histoire de vols crée de grandes tensions dans une école allemande. Les acteurs sont bons et l'actrice principale formidable, mais par moments on n'est tout de même pas loin de la caricature. Certaines scènes semblent aussi un peu fabriquées pour le besoin du film. Mais je ne me suis pas du tout ennuyé.
Publié le 3 mars 2024
Une vraie belle surprise. Voilà un film qui sort des sentiers battus et qui fait du bien. Les personnages sont attachants. L'actrice principale est d'une justesse incroyable. C'est pourtant un rôle difficile. On sent que le tout est filmé avec beaucoup d'amour et de tendresse, mais ce n'est pas du tout mièvre. En plus, il y a de très beaux plans avec une magnifique colorimétrie. J'ai lu que c'est le premier long métrage de Wannes Destoop. Une belle découverte.
Publié le 12 novembre 2023
Il est très impressionnant de voir comment le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan construit de film en film une œuvre cinématographique majeure du 21ème siècle. C’est difficile de décrire le cinéma de Ceylan tant il est vaste, complexe et subtil. C’est d’abord d’une intelligence rare. Les dialogues sont brillants. Depuis « Winter Sleep » ses films sont très écrits. Regarder un film de Ceylan, c’est aussi un peu comme ouvrir un livre. Pourtant la grande force du réalisateur réside dans cette manière de faire vibrer à l’écran ce que les personnages ne (se) disent pas. Il dépeint, tout en finesse, l’être humain dans toutes ses contradictions, ses non-dits, son ambiguïté et sa complexité. C’est même la quintessence de son cinéma. Il filme l’infiniment grand et l’infiniment petit. C’est particulièrement beau. Et puis il y a la photographie superbe, un merveilleux sens du cadre, une mise en scène fluide, une direction d’acteurs parfaite, un son remarquable et cet art de donner du temps au temps. Le cinéma de Ceylan peut paraître âpre pour certains, mais en réalité il est profondément humain. L’humour (salvateur) est toujours bien présent en filigrane.
Son dernier film « Les herbes sèches», vu cet été en France, ne fait pas exception. C’est une œuvre ample et maîtrisée de bout en bout. Tous les acteurs sont formidables, mais Merve Dizdar, qui a reçu le prix d’interprétation féminine à Cannes, est exceptionnelle dans le rôle de Nuray. Deniz Celiloglu, dans le rôle difficile de Samet, porte le film merveilleusement sur ses épaules. Un film marquant même si une ou deux séquence(s) (avec des personnages secondaires) aurai(en)t pu être écourtée(s), voire supprimée(s). Pour moi, « Winter Sleep », où il n’y avait pas un mot en trop, reste son chef-d’œuvre, mais « Les herbes sèches » est un très grand film. La conclusion de celui-ci est très belle, sans doute l’une des plus émouvantes de sa filmographie. A voir et à revoir.
Publié le 6 mars 2016
Je ne comprends pas les critiques élogieuses ci-dessous ni celle de La Libre. Celles-ci m'avaient incité à découvrir ce film. Mal m'en a pris. J'ai rarement vu un film aussi mauvais! Le scénario, les dialogues et les personnages sont effroyablement creux. Il ne se passe absolument rien. Je n'ai rien vu de drôle ou de touchant. Que des clichés et des platitudes. Le néant complet. Je me suis tellement ennuyé que j'ai quitté la salle avant la fin du film...