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Renaud
  • Membre depuis le 02/12/2008
  • Nombre de critiques : 9
Publié le 16 novembre 2004
Ca commence bien, un road movie un peu naïf mais amusant. Puis, quelques images inutiles en N/B très "self-conscious". Aïe. Et ça continue sur la léproserie où n'en finit pas de tirer à la ligne : "Oh que je découvre la misère humaine !!!". Et le personnage tombe dans l'hagiographie avec des intertitres larmoyants et re-belote des courts N/B hiératiques. Quel dommage ! On gomme le Che pour en faire quoi ? Consensuel, quoi, alors que ce fut un pauvre raté, hélas. Et pourtant... c'eut pu être un bon film, mais il poète plus haut que son luth. Il y a mieux à voir au festival du film espagnol, et je recommande "Nicotina", premier film (ça se voit un peu...) d'un réalisateur mexicain qui en fait trop, sans doute, mais qui promet !

Publié le 11 novembre 2004
Quand on va voir du Chatiliez, ce n'est pas pour voir du "cinéma", peu importe s'il ne sait rien faire de sa caméra, que ses images soient foutraques ou sa technique déficiente. Mais au moins, on se dit qu'on va rire, qu'on va ricaner, que ça va être drôle et un peu méchant. Ici, rien. Pas un rire, pas un gag, une seule réplique drôle sur les granges du Luberon dont on fait des home cinémas. Aucune direction d'acteur, des images d'une laideur même pas construite, une histoire qui tourne en rond (je parie que le tournage a commencé avant d'avoir fini le synopsis, et que Chatiliez s'est dit qu'ils allaient trouver les gags au fur et à mesure). Bref, mépris absolu de son public, mais il avait sans doute des problèmes d'argent. Il faudra beaucoup avant que je revoie un Chatiliez.

Publié le 8 novembre 2004
Image extrêmement travaillée, Adèle Blanc sec au royaume de l'image numérique, froideur et cartes postales chez des personnages merveilleusement campés. On attendait Jeunet au tournant, il assure un travail d'auteur comme il y en a peu dans le cinéma français actuellement (à comparer à un Bacri/Jaoui pas mal mais tellement p...). Beaucoup aimé, mais comme tous les Jeunet, c'est un film à revoir plusieurs fois et à analyser en chaque plan et sur tout ce qui fait le cinéma : fluidité de la caméra (ah ! cette scène du marché, dµ Scorsese !), avancée du scéna, identité des personnages, usage de la couleur (charte graphique Jeunet, évidemment). A voir, et pour ceux qui n'aoment pas, à discuter. Film de ciné-club.

Publié le 5 novembre 2004
Depuis quelques années, le vin français n'est plus le seul au monde et les ventes chutent. Appelé à la rescousse, Superdupont identifie tout de suite le responsable : l'Antifrance, bien sûr ! Et plus précisément ces méchants Américains (et ces rascals d'Italiens, par ailleurs...). Interminable, mal filmé, partisan et carrément mensonger, voilà un film exécrable.

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