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Publié le 21 novembre 2017
Il est regrettable que cet excellent film n'ait pas connu une meilleure distribution en salles. Madame Bovary à Jérusalem, en quelque sorte, le film déroule dans des plans très élaborés et hiératiques une histoire qui semble simple mais à vrai dire fort ambiguë - la fin en étant le clou (où est la tête, où la pointe ?). Les quelques allusions politiques sont justement cela : allusives (mais précises).

Publié le 8 novembre 2017
Mon dieu, quel mauvais film... Invraisemblable, téléphoné, très mal joué (ah, Eva Green qui prend les poses de Charlotte Rampling !), un dialogue ampoulé et faux - tout juste si on n'utilise pas le pqp du subjonctif... Je me méfie en général des critiques mais ici il faut admettre qu'ils avaient généralement raison. Qu'Assayas et Polanski aient pu adapter ce scénario est vraiment lamentable. Une demi-étoile pour l'anti-climax de la trappe de l'escalier.

Publié le 5 novembre 2017
Un film est un film et en faire la critique en se référant au livre de départ n'a pas de sens. Ici, nous avons un bel exemple de cinéma "populaire" de belle qualité, intelligent, plein d'invention, très proche de la BD (oui, Tardi, mais aussi Jeunet - on connaît la brouille entre eux pour le "Long dimanche de fiançailles"... Certes, la caméra virevolte un peu trop, mais ce n'est pas déplaisant ; certes, les personnages sont caricaturaux, mais voulait-on revoir Marienbad ? Tout est "assumé" et finalement assez fort : très peu d'afféteries, aucune esbroufe, un étalonnage rigoureux, une direction d'acteurs rigoureuse, un scénario en béton, hélas 30 secondes finales absolument ratées - nobody's perfect! Je pense que ce film prendra de la bouteille et aura une place plus qu'honorable dans le cinéma français qui ces derniers temps ne nous livre que des grosses farces ou des histoires ultra-minimalistes fort prisées (je parle des dernières) par une critique parisienne intello.

Publié le 1 novembre 2017
Un très joli film qui ne pourra qu'enchanter les cinéphiles et les simples amateurs. Il passe très - trop - vite, on en redemande... Je ne comprends pas pourquoi notre capo di tutti capi a été dérangé par le commentaire de Frémeaux, sans doute pour montrer sa grande supériorité... lui seul aurait-il été cap' de faire un meilleur commentaire ?

Publié le 28 octobre 2017
"Insyriated", un titre étrange, qui fait simplement référence à une possibilité que le film se passe en Syrie, aujourd'hui. Mais il est bien plus que ça, il se passe dans toutes les guerres civiles, et, oui, c'est sans doute en Syrie, ce pourrait être au Liban, ou ailleurs, ça parle arabe, peu importe. Beaucoup plus fort qu'"Incendies", de Villeneuve ! Cette famille bourgeoise (enfin, presque : "je suis née sans maison", mais maintenant elle a un appartement, celui de son beau-père, elle a maintenant une servante indienne, éloignée de son enfant) se trouve seule dans son immeuble, seule dans son pays, seule dans ses proches. Un long huis-clos magnifiquement filmé (quel parfait étalonnage de la couleur ! quel style dans le montage et dans le jeu des acteurs !). La tragédie, et même un viol traité avec une pudeur et une ignominie retenues sans la moindre concession. On pleure dans le film, et on enrage, et les spectateurs enragent eux aussi. Ah oui, c'est noir, noir foncé... Cela pourrait peut-être - politiquement parlant - faire comprendre pourquoi nous aurions raison d'accueillir chez nous ces réfugiés d'une abomination qui se passe si près d'ici... Quel dommage que ce très beau film n'ait pas eu plus de spectateurs dans des salles bondées... Mais il est vrai qu'il est très dur et qu'on n'a pas toujours envie de voir ce genre de films pour passer une heure et demie de bon temps ! Bravo à M. Van Leeuw et bravo aussi à J.-L. Fafchamps qui a composé un score musical exceptionnel (venant d'un compositeur aussi doué, j'ai eu le plaisir et la surprise de voir au générique que c'était lui qui en était l'auteur).

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