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Publié le 13 juillet 2024
Dès le début, on sait à qui le films s’adresse : aux cinéphiles occidentaux. D’abord, la Sonate au clair de lune (reprise plusieurs fois dans le film), puis une image boueuse - sans doute du 16 mm gonflé - sans aucun étalonnage - une fois c’est bleu, après vert, puis brun, etc. - et histoire absolument incompréhensible, rien d’un polar, c’est plutôt un film d’horreur (à tous points de vue). Ajoutons une scène onirique de derrière les fagots (où elle aurait dû rester - et le fait qu’au moins un des personnages principaux soit incarné par plusieurs acteurs (ou alors, bravo le maquillage). En fait, l’assassin c’est le fleuve. Et l’eau (il y en a beaucoup dans le film, jusqu’à la toute dernière scène où un bébé de moins d’un an a les caractéristiques d’un gamin de deux. Et il (ou elle ? Pudeur oblige) est dans sa baignoire…

Publié le 10 octobre 2023
Rien ne m'énerve plus (enfin si, des tas de choses...) que le cliché "ce n'est pas son meilleur film, mais...". LE meilleur film, c'est UN SEUL film, et Woody Allen a tourné des films notables, excellents, médiocres et m^me l'un ou l'autre purement alimentaire et à oublier. Ici, on a un Woody un peu à la Match Point (chef d'oeuvre, lui), thriller fantaisiste et drôle pendant lequel on passe une bonne heure et demie de cinéma, un peu comme ses deux comédies précédentes. Bien sûr, ce n'est pas Café Society ni Wonder Wheel (sinistre mais magnifique) ni... Mais c'est du bon cinéma.

Publié le 14 avril 2023
Disons tout de suite que je l'ai vu en Home Cinema (sur un écran de près de 4 mètres, tout de même). Sooner. Après un bon quart d'heure, on a abandonné. Pesant, poseur, incohérent (déjà après moins d'une demi-heure !), lourdingue, non. Trop, point. Et dieu sait que j'aime le baroque !

Publié le 11 avril 2023
Chacun loue et applaudit le grand acteur qu'est Willem Dafoe (pas un seul navet au compteur...) pour sa prestation réellement magistrale. Mais on oublie de louer le film lui-même qui, avec un dispositif scénique très simple, parvient à littéralement river le spectateur dans son fauteuil. L'appartement est vivant, il veut dévorer sa proie - qui ne se laisse pas faire ! S'ensuit un jeu glacé littéralement maladif. Plein de symboles et de non-dits, film des plus réussis.

Publié le 30 mars 2023
On attendait le film de Sam Mendes après le grotesque de Babylon et le sage pensum de Fabelmans... Le résultat, certes, est somptueux, à l'image de ce vieux cinéma de Margate - l'image est lisse, filmiquement, c'est froid et parfait. Par contre, le narratif déçoit, mêlant nostalgie, cinéma, racisme, maladie mentale, gentil prolétariat et sexisme. C'est beaucoup. A vrai dire, c'est trop.

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