Ce film aborde le sujet du veuvage. Avec comme circonstance aggravante le fait qu'il s'agisse d'une relation homosexuelle plus ou moins secrète, au point que le pauvre veuf ne soit même pas convié aux funérailles. Ok on est en 1962, mais est-ce crédible qu'une messe de funérailles ne soit accessible qu'à la "famille" au sens strict? J'ai eu du mal à gober ça et du coup je n'ai pas adhéré au déroulement de ce film. L'esthétique est trop parfaite (mobilier, tenues, coiffures, tout est estampillé 60s pur et dur), ce qui pour moi est un frein pour l'émotion. Point positif : Colin Firth joue très bien son rôle. Et la musique est très belle. (On entend même du Gainsbourg pré-yéyé). A réserver aux contemplatifs.

J'ai déjà vu ce film 2 fois (american movie days début juillet et drive in cinquantenaire le 8 août) tant il est succulent! A voir sans hésiter pour passer un super moment de détente coquine et bon enfant à la fois. Meryl Streep et sa clique vous feront hurler de rire ou vous émouvront au rythme des indémodables chansons d'ABBA. Mention spéciale pour "Money Money Money", "Dancing Queen" et "Take a chance on me" pour leur côté déjanté et "Slipping through my fingers" et "The winner takes it all" pour leur charge émotionnelle. Après le générique final, ne ratez pas les "rappels", encore plus déjantés que le reste. Bref ce film, ça vaut 10 Prozac!