YA

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  • Membre depuis le 10/05/2006
  • Nombre de critiques : 4
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Publié le 12 novembre 2016
Ce film aborde le thème "y a-t-il une bonne manière d'éduquer ses enfants ?". Le réalisateur oppose les extrêmes, au travers des lieux de vie : les grands espaces et la villa luxeuse. Cela symbolise le film, caricatures et situations aberrantes se succèdent puis le père "renie" son mode d'éducation, dure et ferme, dès qu'on s'y oppose. Ca décribilise le propos du film. Cela manque de profondeur d'une véritable approche. J'aurais encore préféré moins de belles images, de beaux jeux d'acteurs (tout de même), peut-être qu'un Woody Allen l'aurait mieux suggéré. Les incohérences de la fin du film traduit l'aveu d'échec du réalisateur dans son approche.

Publié le 20 décembre 2013
Ce film est tout simplement magnifique. Pourtant, les décors et la distribution sont simples : Tom Hanks, le capitaine et les pirates sont au centre de l'histoire. Un énorme bateau et un canot à moteur. Ce qui fait la magie de ce film, c'est l'ambiance, la tension permanente, l'opposition entre deux mondes : La puissance américaine, représentée par cet énorme porte-conteneurs et ces Somaliens, qui pensent n'avoir que le kidnapping et le vol comme solutions pour survivre. Tom Hanks est de nouveau, comme pour les deux rôles qui lui ont valu l'Oscar, impeccable, impassible, juste, il se fond dans le personnage de ce capitaine qui assume son rôle de protecteur de son équipage. La manière de filmer, dynamique de Paul Greengrass, accompagnée d'une musique soutenue, maintient le spectateur en haleine du début à la fin. Un grand film.

Publié le 28 mars 2013
Ce film me réconcilie (un peu) avec le duo Jaoui-Bacri. "Parlez-moi de la pluie" et "Comme une image" m'avaient déconnecté de leur univers, devenu soit trop vague, soit sans intérêt. Dans "Au bout du conte", les dialogues sont piquants, parfois savoureux. Le scenario montre l'univers de gens qui étalent leur mal-être, leurs doutes, en croisant subtilement les générations, et leur habituel conflit. Toutefois, comme souvent avec ce duo, on ne sait pas trop bien où ils veulent en venir, ou en tous cas, ne nous étonne pas avec un regard plus original sur la vie, nos vies. Bacri joue très bien le mec "boaf" mais je me demande s'il sait jouer autre chose?... Et puis cette chère Agnès a fameusement morflé! Finalement, ils ont le physique et l'allure de ce qu'ils expriment...

Publié le 18 novembre 2011
Le thème est intéressant mais on sort de la salle sans rien apprendre. Oui, le monde de la politique est un monde de requins, on s'en doute. Olivier Gourmet semble coincé dans son rôle et ça se voit. Il "incarne" bien l'image du ministre de pacotille mais ne fait justement pas, comme son personnage, ressortir ses douleurs et ses convictions profondes. Michel Blanc en impose mais le scénariste ne lui donne pas de vrais dialogues, qui définissent son rôle. On nous explique qu'ils sont amis depuis 10 ans, comme si il fallait le préciser : la relation n'est jamais claire. Le film est trop renfermé sur lui-même. on n'a pas le point de vue de différents milieux. Une petite manifestation où le ministre est bousculé : elle sert à quoi? Pour qui? On ne comprend pas. Ce qu'en pense sa femme se résume en 2 répliques à la fin du film, quand tout est défini.
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