Cavale (2002)
Réalisateur:
Origines:
- Belgique
- France
Genre:
- Thriller
Année de production: 2002
Date de sortie:
15/01/2003
Durée: 1h51
Synopsis :
Après quinze années passées derrière les barreaux, Bruno Le Roux s'évade enfin. Bras le plus armé du bras armé de la révolution prolétarienne, il s'est évadé pour continuer la lutte, faire sortir ses camarades de prison, libérer les masses de leurs chaînes, encore et toujours. Si en quinze ans Bruno n'a pas changé, le monde, lui, oui. Tous ses anciens alliés, compagnons, complices - tous ceux qui ne sont pas morts ou en tôle - ont baissé pavillon. Même Jeanne, aujourd'hui professeur dans un lycée de Grenoble, n'y croit plus. Elle s'est mariée, a fait un enfant. Elle ne peut plus rien pour lui. Même si elle le voulait, depuis l'évasion de Bruno, elle est sous surveillance policière étroite. Bruno reprend contact avec Jacquillat, le parrain local. Ils ont eu autrefois des relations d'affaires. Mais Jacquillat non plus ne veut plus avoir à faire à lui. Bruno est seul. Bruno rencontre Agnès, une toxico en manque à qui aucun dealer ne veut plus rien vendre. Une alliance de circonstance va naître. Agnès comprend qu'il est en cavale, elle ne veut connaître de lui que ce qu'ils vivent ensemble, rien d'autre. Chacun son passé, et pas de futur commun possible. Bruno lui trouve de la came, elle le planque dans la maison de sa copine, Cécile, à laquelle elle fait croire qu'il s'appelle Pierre et qu'il est son amant...
Avis des internautes du film Cavale (2002)
Publié le 30 octobre 2004
Sans doute le plus faible de la "trilogie", principalement par l'effrayante faiblesse du jeu. On sent une volonte de bien faire, mais tout cela ne tient pas trop la route. Acceptable dans l'ensemble de la trilogie, mais en soi insipide et bourre de cliches.
Publié le 10 février 2003
Lucas Belvaux cise très bien ses personnages, originaux, si réels, et aborde des sujets qui nous touchent. Le bandit sorti de prison qui garde en tête toute sa lutte des classes... hommage à Pierre Carette? Chapeau donc à ce film qui ose, et dont la réalisation filmique s'approche du must (quand on ne travaille pas avec des moyens hollywoodiens), dans l'approche d'un polar humaniste.
Publié le 6 février 2003
lucas belvaux campe un héros tout mou loin d'un Delon au regard d'acier qui décanillait à tour de bras. On est loin des clichés dirons certains, quant à moi, je me demande si les clichés n'ont pas parfois du bon. Restent les autres : impeccables Blanc et Melki. Frot ne m'emballe toujours pas, et pourtant c'est pas faute de faire un effort pour y croire. Reste un film honnête et assez divertissant, mais rien de la violence métallique et surhumaine des films d'antan.
Publié le 4 février 2003
Lucas Belvaux aurait mieux fait de rester derrière la caméra, j'ai trouvé que son jeu sonnait faux. Par contre, C. Frot, D. Blanc et Melki y sont extraordianaires. J'ai hâte d'aller voir le 3è volet de la trilogie, ne fut ce que pour y retrouver cette ambiance qui règne depuis le 1er. Entre parenthèses, O. Mutti, que j'aprécie, ne joue pas très bien non plus ici, ses répliques aussi sonnent faux... dommage.
columbo