Aime ton père
Réalisateur:
Origines:
- France
- Canada
- Royaume-Uni
- Suisse
Genre:
- Drame
Public:
Année de production: 2002
Date de sortie:
29/01/2003
Durée: 1h43
Synopsis :
Le grand écrivain Léo Shepherd vit retiré dans une maison du Jura avec sa compagne et sa fille Virginia. Passant ses journées à travailler dans une ferme voisine, il n'écrit plus rien depuis trois ans. Quand il apprend que le Prix Nobel de Littérature vient de lui être attribué et qu'il doit se rendre à Stockholm pour la cérémonie officielle, il décide de parcourir les deux mille kilomètres à moto. En chemin, son fils Paul qu'il n'a plus revu depuis longtemps vient à sa rencontre pour le féliciter et tenter de renouer les liens mais Léo, dédaigneux, le repousse et continue sa route. Fou de colère et de douleur, le jeune homme se lance à la poursuite de son père et le kidnappe, le faisant, suite à un concours de circonstances, passer pour mort aux yeux du monde entier. Le chemin pour Stockholm est encore long et l'explication entre les deux hommes est rude, violente. Les blessures sont très profondes. Les vieux souvenirs remontent à la surface, les vieilles peurs également. Paul ne peut pardonner à son père de ne l'avoir jamais aimé et de l'avoir indirectement poussé vers la drogue. Mais pour Léo, seul comptait son métier, sa passion, sa raison de vivre : « Un écrivain, ça écrit. Je ne pouvais pas m'occuper de tout. Je ne pouvais pas faire du bien à tout le monde ». Et lorsque Virginia retrouve leur trace à l'approche de la Suède, elle découvre le vrai visage de son père et l'affronte à son tour. Elle sait désormais que bien qu'elle ait retrouvé son frère, jamais plus rien ne sera comme avant.
Avis des internautesdu film Aime ton père
- 1
Publié le 2 février 2003
On était 5 dans la salle, ceci explique peut-être beaucoup.Très moyen comme scénario mais quand même bonne prestation de Depardieu junior.Même grand fan de Depardieu, nous avons été déçus...
Publié le 30 janvier 2003
Vavavroum... Voilà le truc principal que j'ai retenu. Cherchez pas ce n'est pas dans le dialogues, à moins que l'auteur n'ai prévu un script spécial aux moteurs de voiture et de moto... Bon, ils s'aiment. Mais ils le savent pas. Et nous qu'est-ce qu'on fait là ? Autant Guillaume était très prenant dans son jeu, autant j'avais envie de balancer une paire de claque à la Testud (elle fait exprès de jouer si mal l'hystérique ?). Quant à Gerard, mélangeant finesse et surjeu, il est égal à lui même : instable. Bref j'ai pas aimé. Mais j'ai pas détesté non plus. Peut-être parce que tout un chacun trouvera une partie de sa relation père-fils dans ce film.
Publié le 5 octobre 2002
'Père manquant, fils manqué !'... Il paraît que l'on devient vraiment 'adulte', le jour où l'on a appris à pardonner à ses parents. Pardonner des années de manque, de vide, de rejet. Pardonner leurs disputes, leur immaturité, leurs peurs. Pardonner de n'avoir pas su conduire leurs chérubins sur la voie de la sagesse, de l'amour. Pardonner le poids de leurs erreurs, de leurs doutes... et tout ça avec le sourire qui sied en pareille circonstance. On se demande parfois pourquoi certaines personnes décident de pondre, de fonder un foyer comme ils disent ! Sans doute pour faire comme tout le monde, et puis un chien ça perd ses poils. Ne demandez pas à des enfants d'être, ce qu'ils n'ont pas appris à être ! Mais à défaut de pardonner, on peut toujours remercier, exprimer sa gratitude d'avoir montré une route à ne pas suivre, un miroir aux reflets déformants, une spirale relationnelle sans suite, un héritage familial sans droit(s) de succession. Des fondations instables aux carences indélébiles, quand les parents festoient, ce sont les enfants qui trinquent ! A voir...
- 1
Marylyn