La Sainteté Stéphane

Réalisateur:
Origine:
  • Belgique
Genre:
  • Court métrage
Public: Tout public
Année de production: 1993
Durée: 0h43
Synopsis : Un film hommage postmortem pour un peintre fulgurant, disparu à l'âge absurde de 25 ans fait par Gérard Preszow, cinéaste et ami. Chant funèbre, lettre ouverte à un assassiné. Ce film aurait pu être dans une proximité qui ne rendait pas la juste distance. Or le portrait qui est fait de Stéphane Mandelbaum signale son intensité de vie et sa volonté suicidaire. Surdoué, 'mauvais garçon', dessinateur instinctif et magnifique, peintre proche de Bacon, de Soutine et de Schiele, il a assumé à la fois sa judaïté avec le poids de l'holocauste et sa révolte en vivant à 'sexe répandu', épousant Claudia, une zaïroise, souteneur et amant multiple, trafiquant dans des zones troubles et mourant comme un obscur truand dans une histoire de trafic d'oeuvre d'art. Reste ce que montre le cinéaste, ces multiples dessins au bic, couvrant les pages de graffitis, de messages, d'interrogations, de souffrances et de pensées et ses tableaux livrés au rouge du sang et au noir de la mort. Vivant, il se représente comme livré à la violence du supplice. Dans une lettre il parle des femmes, des armes à feu, du sexe, du vol, des attaques à main armée, bref de toutes ses tentations d'anéantissement. Gérard Preszow conduit son film entre deux cérémonies d'adieu, celle conduite par un rabbin et celle des femmes africaines qui l'ont aimé. Et la musique chant yiddish ou celle plus orchestrale de l'Afrique ou de l'Europe sont là. Source : http://www.cinergie.be
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