Déçu par ce film car l'histoire est trop légère pour en faire un film intéressant. Par contre l'actrice principale est pleine de sensualité dans son rôle.

Une fable moderne, qui nous présente la sicile dans tout ce qu'elle a de plus typique, des gens simples, et une jeune femme qui désirerait s'évader de ce quotidien qui lui pèse, sans pour autant y parvenir. Une carte postale en direct d'italie...Le bleu profond de la mer donne envie d'y plonger et donne une bonne dose de soleil au coeur. à conseiller

Mieux que Ryan Air : le temps pour le projectionniste de charger une bobine et Emanuele Crialese nous transporte, pour 5 petits euros, sur un bout de rocaille sicilien écrasé de soleil (Lampedusa). Dépaysement garanti : pour un peu, la main tâtonnerait, en cours de séance, en quête du flacon d'écran solaire... Le film est une succession de péripéties anecdotiques et de moments magiques que tient vaguement ensemble l'évolution de la folie douce d'une mère de famille extrêmement sensuelle. Certains spectateurs se sentent apparemment un peu perdus et regrettent la discrétion du récit : entonner une telle rengaine, c'est ne pas se rendre compte qu'il n'existe pas que des films-romans (majoritaires) mais aussi des films-essais ou des films-poèmes. Respiro appartient clairement à cette dernière catégorie. Cette dimension poétique est tout sauf un gage de qualité (il existe de très mauvais poèmes) mais le résultat est cette fois splendide, libre, solaire, débordant de vitalité et régulièrement émouvant. Si la première heure est réaliste, presque naturaliste, la fin bascule imperceptiblement vers l'étrange et le fantastique jusqu'aux derniers plans, sublimes, qui fileraient des frissons à un bloc de granit. PS : Pour ceux qui, comme moi, chercheraient les références de la chanson de variété italienne que la mère écoute en début de film sur son transistor de plastique jaune (là encore, frissons garantis), il s'agit de 'La Bambola' de Patty Pravo. Attention : éviter comme la peste l'adaptation française interprétée par... Dalida.

à Laurent ... 'Mais pas d'histoire..' c'est ca la vie ... une succession de moments et c'est beau la vie.

Bons acteurs, beaux paysages ... Mais pas d'histoire.