Irréversible

Origine:
  • France
Genres:
  • Drame
  • Thriller
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2002
Date de sortie: 05/06/2002
Durée: 1h35
Synopsis : Une jeune femme se fâche avec son petit ami et quitte la soirée à laquelle ils assistaient. Rentrant chez elle par un passage souterrain, elle se fait violer par un inconnu. Son fiancé décide de se venger. A tout prix. D'abord calmé par l'ancien petit ami de la jeune femme, il va réussir à le persuader de faire justice avec lui.
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    6.8/10 21 votes - 21 critiques

Avis des internautesdu film Irréversible

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Publié le 4 juillet 2002
Trop ressemblent à notre société...

Publié le 24 juin 2002
Ils ont fait un film sale, moche, dégoutant... de réalisme? Sans doute... Je crois néanmoins qu'il n'y a pas grand gloire a montrer si cruemment de telles atttrocités... Les acteurs sont excellents, le style (nouveau) de réalisation est lassant et désagréable et le tout laisse une sale impression de mal au ventre... Certains aimeront... Moi pas...

Publié le 22 juin 2002
Toutes les critiques sont à côté du film, qui, loin d'être gratuit et vulgaire, propose en fait une nouvelle façon de lire le cinéma. D'ailleurs, c'est toujours comme ça : quand un réalisateur met au point un nouveau mode de narration, les gens l'assimilent et le comparent à un autre, pré-existant, et le juge en fonction de ça. Donc, on dira que c'est mauvais parce qu'on trouve que ça ne correspond pas à ce qu'on connaît, alors qu'il suffit de lire le film selonune autre optique. L'optique d'Irréversible, c'est l'immédiateté, la non-médiation, la dimension inévitable, et indépassable, du contenu humain présent dans tous les actes. On a souvent parlé du 'viol'. C'est déjà passer à côté de son rôle dans la narration. Le rôle de la scène de 'viol', n'est pas de montrer un viol. Mais bien un 'viol', avec les guillemets. Ce qui est vécu par l'actrice, et le spectateur, ce n'est pas quelque chose de conceptualisé, de médiatisé par le langage, c'est un fait BRUT. Il n'y a aucune mise à distance. Parler de viol, c'est déjà conceptualiser et enfermer dans un cadre la situation qui est vécue, et juger le comportement des deux autres protagonistes en fonction de notre propre acceptation du terme de viol. En fait le film définit le viol dans sa narration, mais ne parle pas d'un viol. Seulement d'un 'viol'. Quel intérêt? Le manque de médiation se reflète aussi par le fait que le temps de la narration est égal au temps du récit : l'histoire dure 1h39, le film aussi. Le spectateur n'a donc aucune mise a distance possible, aucune abstraction possible sur ce que les acteurs vivent. Cela signife que nous en sommes remis à 'réagir' rapidement face aux scènes du film - violentes ou non. Ce qui en ressort, c'est nos réactions les plus spontanées, pas les plus réfléchies. Et le film met mal à l'aise pour ça, pas pour autre chose. Parce que nous n'aimons pas nos propres réactions spontanées. Elles sont proches de celles qu'ont les deux hommes qui se vengent violemment. Le film nous interpelle et met à l'épreuve notre capacité à réagir en accord avec les principes de vies que nous pensons être les nôtres. Cela signifie que ce que le film effectue, c'est un appel à la réflexion sur la résistance morale que nous pouvons avoir face à ce genre d'événements devant lesquels il n'y a aucune médiation possible : pas d'abstration, pas de conceptualisation, pas de traitement du momentpar le langage. L'issue finale montre que la justice ne s'effectue pas plus quel que soit l'acte porté (se venger sur la bonne personne ou pas) si il est déterminé par les réaction primaires qui se développent face à la violence. La seule issue est la résistance morale. Et ce film apparaît sans issue, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de résistance morale de la part des personnages. Cela nous met mal à l'aise. Mais c'est pourtant un des meilleurs appels à la réflexion, et un nouveau mode de narration, qui nous est proposé par Noé.

Publié le 19 juin 2002
L'histoire en elle-même pourrait être 'banale'. Et malheureusement ce 'fait divers' n'est pas rare. Alors ce qui est malin c'est de voir pourquoi un type pète les plombs et est capable d'une telle violence. Car souvent, lorsqu'on juge les faits c'est après. Et souvent on ne comprend pas et on juge mal. Ici, par le fait du montage, du jeu de la caméra et de la mise en scène, tout est juste. Le réalisateur va jusqu'au bout de son idée. Bien sûr il faut s'accrocher les 3 premiers quart d'heures, mais l'analyse est intéressante. Quant à l'esthétisme, il est juste, lui aussi. Déreangeante, différente, mais juste. On ne va pas toujours faire du 'Amélie Poulain'. Et pour ce qui est du 'pain bénit' pour l'extrême droite, il y a TF1... Jacques

Publié le 16 juin 2002
Film très dur à voir. A l'heure que le padre Pio, le saint des maffieux est cannonisé, on voit que Paris a besoin d'un saint de ses bas-fonds. Il y a une difficulté à se rendre compte dans ce film: si ce sont les gens qui sont devenus si mauvais (et le sujet du film), ou que c'est le film qui est à dégueler. Au début on comprend rien, il s'agit d'une descente en enfer. La scène du vioI est d'un réalisme absolu. Il ne faut pas être un grand réalisateur pour réaliser ces scènes dépourvus de toute esthétique cinématographique. Ce film était dans la sélection officielle de Cannes? Incompréhensible.

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