Insomnia

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Crime
  • Thriller
Public: Tout public
Année de production: 2002
Date de sortie: 06/11/2002
Durée: 1h58
Synopsis : Will Dormer, détective expérimenté de la police de Los Angeles, s'envole avec son partenaire Hap pour une petite ville de l'Alaska afin d'y investiguer le meurtre mystérieux d'une jeune fille de dix-sept ans. Dormer et Hap prennent en chasse le principal suspect, le romancier solitaire Walter Finch sous la clarté éblouissante du soleil de minuit qui règne sur la région. Au cours d'une surveillance intense sur une plage rocheuse, noyée dans le brouillard, Finch se fond dans la brume, hors de portée de Dormer. Au moment où il s'échappe, un coup de feu retentit... et Hap est tué. Rongé par un sentiment de culpabilité et le remords d'avoir tué son partenaire, Dormer se trouve entraîné dans un jeu psychologique du chat et de la souris par un Finch aussi brillant que retors. Le suspense gagne en intensité tandis que Dormer, confronté à une jeune policière locale, inexpérimentée mais perspicace, se retrouve de plus en plus prisonnier des manipulations de Finch. Incapable de trouver le moindre répit sous l'action de l'impitoyable soleil de minuit ou celle de son propre jugement faussé, le détective, qui souffre d'un grave manque de sommeil, voit son équilibre dangereusement menacé.
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    7.2/10 30 votes - 30 critiques

Avis des internautesdu film Insomnia

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Publié le 17 septembre 2003
Un bras de fer psychologique doublé du jeu du chat et de la souris entre b Will Dormer (Al Pacino) /b , éminent inspecteur de Los Angeles et b Walter Finch (Robin Williams) /b « simple » écrivain d'Alaska, voila le film que Christopher Nolan réalise ici. Story bord : L'inspecteur Dormer est pris d'insomnie suite à la mort de son coéquipier et on le voit se décomposer de jour en jour, la fatigue s'ajoutant à la traque du meurtrier (Robin Williams, époustouflant dans un rôle à contre emploi, tout en finesse et en sobriété) et à l'enquête sur la mort du flic. Les b seconds rôles sont bien interprétés /b mais ils n'évitent pas les clichés et ont b bien du mal à se hisser aux niveaux des acteurs principaux /b : Hilary Swank (joue Ellie Burr) par exemple, qui joue le rôle de la flic fébrile et difficilement rassasiable par les affaires que l'on lui confie et qui « l'ennuient ». Elle est finalement plus décorative qu'utile. Le film s'ouvre sur de superbes images de l'Alaska (ndlr : Port Alberni, sur Vancouver Island), Al Pacino nous fait comprendre en deux scènes et trois, quatre plans très rapprochés que c'est un flic à qui on la fait pas et que cette affaire de meurtre d'adolescente pour lequel on la envoyé au bout du monde ne présentera pas beaucoup de problème. L'acteur nous démontre (une fois de plus) son talent à travers le personnage ambigu d'un flic tourmenté par la mort de son collègue. Le scénario est simple mais bien construit autour de l'ambiguïté du personnage principal, la fin quant à elle est des plus classique mais cela reste très bon. Pourtant le vernis se fissure déjà... Chez lui, on enquête sur une de ses anciennes investigations et son collègue a décidé de « coopérer» avec les enquêteurs pour sauver sa réputation... Lors d'un premier contact avec un suspect, l'inspecteur Dormer (Al Pacino), gêné par le brouillard tue accidentellement son équipier ! Il décide alors de dissimuler la bavure... Derrière les décors : Les premières vues de l'Alaska sont véritablement époustouflantes mais déjà une chose manque à l'appel : la musique... En effet, une des choses à reprocher au film est le manque d'ambiance ; alors que les décors sont sublimes, le classicisme de la mise en scène (juste quelques flashs de temps en temps), le manque d'inventivité dans les décors et l'absence de musique véritablement prenante, ne nous aide pas à rentrer dans ce film au rythme volontairement fluide et plat dans le sens où le scénario s'inscrit dans la continuité, sans rebondissements tirés par les cheveux ou enquête à tiroirs à n'en plus finir ; non, c'est plutôt comme une longue descente aux enfers, la détresse de la situation tranchant avec l'ambiance froide, congelée et calme de ce petit village où le soleil refuse de se coucher durant six mois. Pourtant, pour justement jouer avec le décors et la lumière, le chef décorateur Nathan Crowley avait conçu des intérieurs très sombres, offrant un maximum de contraste avec la lumière du jour, intense et omniprésente. La palette choisie était sombre et les décors furent peints à l'aide d'une peinture émail, qui renvoyait la lumière sur les murs et dans les angles. Insomnia a été réalisé en 53 jours, voila peut-être de quoi expliquer certains manques au niveau de la réalisation et de la création d'ambiance. Au final, voilà un b bon film /b qui, malgré l'absence de scènes sanguinolentes, parvient a garder de l'intérêt mais il aurait vraiment mérité un traitement plus recherché dans la mise en scène (éclairages, musiques,...) même si le scénario et le jeu de ses acteurs principaux rattrapent plus que largement !

Publié le 7 avril 2003
mauvais choix pour R williams fin deja comprise au debut

Publié le 8 janvier 2003
Mouais ca peut aller... Al Pacino est très bien dans ce rôle de merde après sa super prestation dans 'the insider' qui était vraiment à chier... Enfin, il a déjà des cernes naturelles, donc pas besoin de maquillage, lol Sinon c'est vrai que c'etait assez bizarre aussi de voir Robin William dans un rôle de 'psychopathe' même si pour lui c'etait LE rôle qu'il voulait jouer depuis des années!!! Donc allez le voir si vous voulez mais c'est à vos risques et périls...

Publié le 27 décembre 2002
Un thriller plutôt intelligent, avec Al Pacino en pleine forme, au contraire de son personnage qui sombre dans l'épuisement... Cette histoire d'un policier d'envergure, envoyé aux confins de l'Alaska pour résoudre le meurtre d'une adolescente, vaut surtout pour les tourments intérieurs qui agitent notre antihéros et l'empêchent de dormir. Le film n'est sans doute pas aussi bluffant que le formidable 'Memento', d'autant qu'il s'agit ici d'un remake, mais tranche quand même avec l'uniformité des polars américains classiques. Pacino compose un personnage inspiré à la fois de son détective de 'Heat' (pour le côté meneur d'hommes) et de son Michaël Corleone vieillissant du 'Parrain III' (pour le côté torturé par le remords). Face à lui, Robin Williams joue très bien de l'ambiguïté de son assassin presque innocent et presque sympathique. Mention spéciale aussi à Hilary Swank en jeune femme-flic enthousiaste et plutôt futée. A voir pour les acteurs donc, et aussi pour les magnifiques décors enneigés du Cercle Artique.

Publié le 25 décembre 2002
Film policier très lent et chiant. Pas assez d’action et de rebondissements, trop de dialogues répétitifs qui ne font pas avancer le film. Al Pacino est tjs un bon acteur, ok, (Robin Williams, lui, je ne l’ai jamais aimé dans aucun de ses films), mais franchemen,t, le scénario est chiant. Si vous aussi, vous souffrez d’insomnies, rendez-vous le plus vite possible dans une salle de cinéma voir « insomnia »…

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