Les Messagers du Vent

Titre original: Windtalkers
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Action
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2002
Date de sortie: 04/09/2002
Durée: 2h14
Synopsis : Durant la seconde guerre mondiale, les Japonais n'avaient aucun mal à décrypter toute transmission militaire codée, ce qui retardait de façon dramatique l'avancée militaire américaine. En 1942, plusieurs centaines d'Américains navajos furent recrutés chez les Marines et entraînés à utiliser un code secret basé sur leur langue maternelle.
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    4.7/10 18 votes - 18 critiques

Avis des internautesdu film Les Messagers du Vent

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Publié le 12 août 2002
Mon dieu! mon dieu! que ca va être dur de faire un bon film de guerre apres Soldat Ryan... On dirait un film de guerre des grands studios holywoodiens d'apres guerre... Rien de neuf! L'histoire est (dé)cousue de fil blanc, Nicolas Cage nous offre autant de faciès qu'un richard geere ou qu'un Bruce Willis en ptite forme... Slater est manisfestement venu faire de la figuration pour son pote Whoo. Reste les deux indiens, bien au dessus des autres. Les séquences de guerre pure sont toujours les mêmes tout au long du film. On en ressort d'ailleurs avec une migraine des plus carabinées! Ca hurle, ca tire, ca explose... mais jsute pour que ca hurle, ca tire, ca explose. Aucun 'plan de bataille' dans ces séquences ce qui fait justement qu'elles se ressemblent toutes. Le con de service sauvé par un indien est la séquence la plus 'rigolote' du film: manque plus que le labrador a sauver de service... De plus il y a un manque de rythme manisfeste.. franchement Whoo est revenu au niveau de Broken arrow et ca c pas bon! pas bon du tout!

Publié le 8 août 2002
Si dans Windtalkers, on retrouve tous les thèmes chers à Woo tels, l’amitié, la bravoure, la perte d’innocence, la mort, le défi,... les colombes (bien qu’ici ce soit un vol de pélicans qui se substituera à ces dernières), on ne retrouvera malheureusement pas le Woo que nous avons connu à la barre de l’incroyable « Bullet in the head », une balle dans la tête. La structure narrative du film dont l’analogie serait une sinusoïde parfaite, nous transporte tantôt dans des situations très intenses pour ensuite retomber dans des intermèdes longs de par leur manque d’intérêt ou de profondeur, et ainsi de suite sur plusieurs périodes, malheureusement, les alternances négatives du film sont nourries d’une part, par trop de temps morts et d’autre part par ces éternels clichés que le cinéma Hollywoodien nous sert depuis des décennies. Du racisme primaire des méchants américains envers les gentils indiens, à la brute épaisse inculte qui s’en prend évidemment à l’élément vital de cette guerre, l’indien décodeur, de la naïveté de ces derniers à la trop grande lucidité et donc fragilité psychologique du sergent qui n'aime pas les Indiens, tout était savamment calculé pour qu’au gré des événements, s’opère une transmutation des caractères transformant l’amalgame hétérogène (soldats isolés par leur solitude ou leurs peurs ) en un ensemble homogène (soldats liés par l’amitié résultant d’une introspection forcée par les événements) mais évidemment à quel prix, classique ! La banalité du film ou plutôt la tièdeur des moments exempts de combats est renforcée par le florilège exaspérant d’expressions faciales propres à Cage que l’on a assez vu dans les Bringing on the dead’like mais aussi par le jeu fade de Slater qui aurait très bien pu être incarné par un jeune premier, rien à redire sur le jeu des indiens qui furent finalement les éléments les plus agréables du film. Mais au fait et les Windtalkers ? Ma critique négative majeure portera sur la trop grande absence dans le film du rôle de ces derniers, le titre aurait dû être The gardian angels of the Windtalkers, car en définitive c’est surtout autour de ceux qui les protégeaient que le film met l’accent et bien entendu de leur complicité naissante. Le film contient tout de même quelques séquences très fortes, comme l’Indien prenant conscience qu’il faut l’éliminer car il sait qu’il représente un danger s’il reste vivant aux mains de l’ennemi mais aussi la séquence de l’enfant sous la pluie des balles ou celle du soldat raciste sauvé par l’Indien, ces séquences là nous rappellent le Woo d’antan, une intensité émotionnelle sans commune mesure mais ce n’est pas suffisant pour faire de Windtalkers un bon film. Un film qui sera apprécié par ceux qui vont rarement au cinéma mais qui devrait décevoir les inconditionnels de ce géant du film d’action John Whoo

Publié le 30 juin 2002
Décidément les films américains de cet été ne sont pas des plus réussis. Après avoir plusieurs fois reculé la date de sortie, voici, enfin, la dernière association de John Woo et de Nicolas Cage sur les écrans. Avec une bonne idée de départ, Windtalkers aurait dû être un film de guerre différent, finalement, entre scènes clichés et scènes d'actions réussies mais déjà vues, on n'accroche pas, on ne s'intéresse pas. Nicolas Cage en soldat perturbé est loin de ses meilleurs rôles, Christian Slater a un bien trop petit rôle, seul Adam Beach, le Navajo, s'en sort pas mal. On espère de plus de plus des nouveaux Spielberg, Shyamalan et Mendes, c'est certain, la rentrée ne peut être que meilleure. (more on www.roulive.com)

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