Sunchaser
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 1995
Date de sortie:
31/07/1996
Durée: 1h54
Synopsis :
Le Docteur Michael Reynolds est un homme brillant et ambitieux, un carriériste acharné qui s'apprête à prendre la direction du service de cancérologie d'une des cliniques les plus renommées de Los Angeles. A quelques jours d'accéder à ce poste dont il sera le plus jeune titulaire, Michael hérite d'un patient peu ordinaire, du nom de Brandon 'Blue' Monroe. Jeune métisse indien agé de seize ans, ce délinquant juvénile, réputé dangereux, au casier judiciaire chargé, souffre d'une tumeur incurable. Son arrogance, ses manières de dur cachent mal une profonde détresse car il se sait condamné à brève échéance. Son seul espoir de guérison repose désormais sur une ancienne prophétie, à laquelle il s'accroche de toutes ses forces. Lorsqu'il était enfant, un sorcier Navajo lui a en effet parlé d'un lac enchanté, situé dans les montagnes sacrées du Colorado, et dont les eaux auraient des vertus curatives. Blue croit ferme en cet légende naïve et est prêt à tout pour qu'il se réalise... Profitant de son transfert dans un autre établissement médical, Blue enlève Michael et l'oblige sous la menace d'une arme à prendre la direction du Colorado.
Avis des internautes du film Sunchaser
- 1
Publié le 28 août 2003
La balade sauvage d'un médecin bourgeois et de son preneur d'otage : un jeune délinquant métis (mélange de sang black et indien, pour un résultat physiquement proche du footballeur Ronaldo). Précision : un jeune délinquant métis... en phase terminale du cancer. Comme dans tout road-movie qui se respecte, on part d'un point A - Los Angeles, sa banlieue huppée et son ghetto miséreux - pour aboutir, après moults rencontres et péripéties, à un point B - un lac aux vertus magiques caché en terre indienne, dans les massifs montagneux de l'Arizona. Les paysages sont magnifiques (les protagonistes n'arrêtent d'ailleurs pas de le faire remarquer) et les emprunts au western donnent lieu à quelques beaux épisodes épiques (à un moment, l'auto quitte les nationales pour tracer dans le lit d'une rivière asséchée et soulever un long nuage de poussière au milieu d'un troupeau et des cavaliers Indiens qui l'escortent : effet plutôt euphorisant). Dommage que le scénario, truffé de lourdeurs et de facilités, soit à la traîne et se contente d'égrener platement un catalogue d'oppositions manichéennes (bourgeoisie vs classes opprimées, matérialisme yankee vs spiritualité indienne, science vs magie...) qui se résolvent comme par miracle dans un final new-age larmoyant.
- 1
Chuette Lucrèce