De quelle 'lune' parle-t-on ? Quel ne fut pas mon étonnement de voir éclore en toutes lettres, un titre qui fit les beaux jours d'un festival deux années auparavant ! C'est en effet, lors d'un 'vieux' festival international du film francophone (FIFF, c'est plus court !), que j'ai eu les primeurs de son message. Un long métrage salvateur extirpant d'un ennui cerain le 'dit' festival ! Un plaisant ouvrage teinté d'un humour intelligent, de sourires pincés qui trahissent une kyrielle de non-dits : des tabous familiaux se déclinant bien souvent en une véritable lèpre relationnelle. Des situations cocasses et drôles flirtant par moments avec la tendresse. Un film sans fioritures numériques, sans discours exagérés, mais avec une approche au combien véridique des travers dialectiques d'une tribu. Loin de moi l'idée de sortir le dictionnaire des niaiseries de service, ou de naviguer sans retenue sur les eaux sentencieuses de l'aphorisme, mais ce vieil adage qui veut que l'on exhibe volontiers ses rires, mais qu'on cache précautionneusement ses pleures, est toujours dans le monde impitoyable de la famille, une 'actu' de première page. Il est assez navrant de constater également, des petits pas de géant d'Amstrong aux énigmatiques clones (clowns !) à venir, qu'il reste toujours si peu de place pour dire... je t'aime !

A voir absolument!!!!!!!!!