Photo obsession
Titre original: One Hour Photo
Réalisateur:
Acteurs:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Thriller
Public:
Année de production: 2001
Date de sortie:
28/08/2002
Durée: 1h38
Synopsis :
Seymour ('Sy') Parish travaille dans le labo photo situé à l'entrée du supermarché SavMart. Il passe plutôt inaperçu aux yeux de la foule. La seule personne qui semble le remarquer, est Nina Yorkin. Lorsqu'elle vient déposer, en toute confiance, les négatifs des photos de famille, elle n'hésite pas à lui sourire ou lui dire un mot gentil. Sy est témoin, grâce aux photos qu'il développe, du bonheur des Yorkin. Il a 'vu' naître et grandir Jake, le fils de Nina et Will, qui a maintenant 9 ans. Le développement des photos est une tâche ou plutôt un art que Sy prend très au sérieux. Chaque photo est une oeuvre d'art, une tranche de vie. Il ne traite pas les négatifs de façon mécanique, il est très méticuleux. Il ne supporte pas les critiques concernant son travail. Sy chérit ces photos plus que quiconque, peut-être même plus que les personnes auxquelles appartiennent les clichés. Les Yorkin symbolisent la famille de banlieue parfaite pour Sy et il ne peut s'empêcher de suivre leur évolution à travers les doubles de leurs photos. Si quelqu'un ou quelque chose venait à brouiller l'image de cette famille modèle à laquelle Sy est très attaché, il le ressentirait lui aussi. Il aurait alors le devoir de rectifier les imperfections...
Avis des internautesdu film Photo obsession
Publié le 29 août 2002
One hour photo est une suite de clichés (dans le sens propre) durant 1 heure 38 minutes, tantôt habillés de filtres, tantôt aseptisés, une photographie exceptionnelle qui ne viendra jamais entraver l'intensité des émotions et la tension qui montera en crescendo jusqu'à l'apothéose qui ouvrira une porte sur une terrifiante réalité, celle de la nature (in)humaine, cela avec une telle justesse et une telle honnêteté que l'on sort de la salle heureux d'avoir pu vivre une telle expérience. Robin Williams est tout simplement fabuleux, il nous prouve que lorsque qu'un comique s'exerce à l'art dramatique, on est susceptible d'être marqué à vie tout comme dans «L'arbre de Noël» avec Bourvil. Ne vous attendez pas à un film rythmé, il est lent d'un bout à l'autre mais le contenu de chaque plan, chaques scènes, exercent sur l'esprit une telle attraction une telle fascination (morbide) que l'on ne ressent nullement les effets du rythme, il suffit simplement de faire preuve d'un peu d'empathie, d'incorporer le personnage central dans notre propre perspective et de voir le monde au travers de SA lentille et le reste coulera de source. S'il fallait apparenter ce film à un autre, pour vous donner une petite idée, ce serait le déjà excellent «Falling Dawn» ou encore «Chute libre» avec Michael Douglas. Alors, courez le voir avant tous les autres films et absorbez chaque image, chaque émotion, et laissez-vous porter par ce crescendo tragique au final déconcertant. La révélation de l'année.
Publié le 21 août 2002
Un R.Williams extraordinaire dans son rôle de développeur photo dans une grande surface. Beaucoup de messages sortiront de vos pensées après cette fabuleux film...
Beru