Comment j'ai tué mon père

Origine:
  • France
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2001
Date de sortie: 19/09/2001
Durée: 1h40
Synopsis : Jean-Luc, médecin à qui tout réussit, tant sur un plan professionnel que sentimental, pense avoir oublié son père. Un père parti il y a si longtemps, qui a donné si peu de nouvelles... Comme si le souvenir - ou le ressentiment - était du temps perdu. Mais le voici qui surgit, de retour d'un long exil. Il n'exprime aucun remords. Sans état d'âme apparent, il regarde autour de lui avec un drôle de sourire. Il considère la vie, l'univers de Jean-Luc avec une distance qui en devient cruelle. C'est lui qui a l'air de juger. De quel droit ? Face à ce père qui le séduit, le rebute, le rejette, Jean-Luc ne pourra plus éviter d'affronter sa propre histoire.
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    10.0/10 3 votes - 3 critiques

Avis des internautesdu film Comment j'ai tué mon père

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  • 1
Publié le 16 janvier 2002
un tres bon film vraiment !

Publié le 6 octobre 2001
Tout le monde l'a dit: ce film est une réussite. Mais la réussite, c'est précisément ce qui 'étouffe' Jean-Luc (Charles Berling) au moment où son père, Maurice, (Michel Bouquet) 'refait surface'; et ce qui l'empêche, par convenance, routine, de saisir une occasion qu'offrent peu de vies. Ce film n'est pas une 'réussite'; c'est un joyau. Une perle de réalisation (un flash-back limpide); un trésor d'interprétation (tous les acteurs sont au sommet de leur art). Comme tout vrai diamant, solide, pur, exigeant, il n'est pas sans défaut (et tant mieux!): les monologues du frère cadet de Jean-Luc constituent des ruptures de rythme inutiles. Tant pis. Ce film est une ode aux 'fêlures'; il offre à voir combien, en fin de compte, est plus riche une vie faite d'hésitations, de questions et de troubles, que celle que conduisent le 'qu'en dira-t-on', le goût de l'argent et la fausse reconnaissance qu'il prétend offrir, l'arrogance construite sur une frileuse 'réussie' sociale. Il fallait une femme pour nous le montrer; Anne Fontaine est, cette fois, celle qui nous ouvre les yeux. Natacha Regnier (cette 'pauvre petite fille riche', comme la qualifie son beau-frère du film) nous accompagne dans ce travail d'élucidation que ne peuvent entreprendre que ceux qui sont encore prêts à l'imprévu. Courrons voir ce très beau film, austère et sensible; nous serons tous plus humains après avoir reçu ce cadeau cinématographique.

Publié le 2 octobre 2001
Quelle maîtrise et quelle sobriété dans la réalisation! Et quels acteurs ! Beaucoup disent que pour son retour, Michel Bouquet y est remarquable. Que faut-il dire alors de Charles Berling et surtout de Natacha Régnier ( elle est sublime). La scène de dispute , en fin de film, entre Charles Berling et Natacha Régnier, bien que relativement courte, vaut, à elle seule, le déplacement. Un petit bémol, le procédé des commentaires décalés du fils cadet devient ennuyeux sur la fin. Donc un film profond, avec des personnages pas très nets et même tortueux; même Isa (Natacha Régnier)semble avoir quelque chose à cacher; à tel point qu'on a envie d'en savoir plus sur ce personnage.
  • 1

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