La Chambre du fils

Titre original: La stanza del figlio
Origine:
  • Italie
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2001
Date de sortie: 30/05/2001
Durée: 1h38
Synopsis : Une famille unie dans une petite ville du Nord de l'Italie. Le père, Giovanni, la mère, Paola, et leur deux enfants, déjà adolescents : Andrea, l'aîné, et Irene, la cadette. Giovanni est psy. Dans son cabinet qui jouxte son appartement, ses patients lui confient une longue liste de névroses, qui tranche avec le calme de sa propre existence. Sa vie est réglée par un tissu d'habitudes, ou de manies : lire, écouter de la musique, s'isoler et s'épuiser en de longues courses à travers la ville. Un dimanche matin, Giovanni propose à Andrea de venir courir avec lui. Mais Andrea doit faire de la plongée avec des amis. Il ne reviendra pas de ce rendez-vous...
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    9.6/10 12 votes - 13 critiques

Avis des internautesdu film La Chambre du fils

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Publié le 21 juin 2001
Un film d'une qualité certaine. Le sujet est très profond et en même temps très sobrement traité, les personnages sont très justes et nous touchent chacun à leur manière. Seule réserve: la mère qui est incroyablement biche mais qui joue exécrablement la tragédie: mon voisin de siège et moi nous sommes pris d'un fou rire aussi violent qu'embarrassant... au moment le plus tragique du film! et ce à cause des sanglots hystériques de la dame. Nanni est quant à lui irréprochable, en réalisateur tout comme en acteur.

Publié le 21 juin 2001
Je voudrais compléter mon commentaire en renchérissant sur Julos: Moretti peint la douleur de ses personnages avec sobriété et finesse en s'attachant à ces petits détails qui forment la réelle tragédie, bien plus que les malheureux débordements que l'on imaginerait facilement. Brillant et très fin.

Publié le 17 juin 2001
b Moretti /b a beaucoup de talent. Le premier est celui d'avoir fait d'une thématique pour téléfilm d'écran témoin du lundi, un réel bijou de mise en scène, de réalisation, de montage, de musique, de jeu d'acteurs... p Moretti maîtrise son sujet, il sait ce qu'il veut montrer et le fait avec habileté, traquant l'émotion non de front comme le ferait un mélodrame bien tearstrekker mais dans les interstices, dans les petits détails, les petites choses qui glissent sur les plans. Ces détails qui font toute la douleur que le cinéaste italien réussit a représenter. Ce bruit de la visseuse du cercueil qui se prolonge sur l'image de la mère seule dans le fauteuil produit par exemple un moment intense où l'on voit que Nanni a tout compris au cinéma. Lui-même joue le père, et, d'un naturel froid et introverti, il arrive à se filmer de manière à montrer tout l'intérieur de son personnage taraudé par la culpabilité et l'incompréhension que relayent les patients de son cabinet de psy. Le film est lent mais son rythme est celui de sa narration et l'épouse parfaitement. p Moretti cherche un échapatoire, en profite pour donner un bon coup de pied dans le cul de la religion en mettant dans la bouche du curé une phrase horrible d'inanité : i 'si le propriétaire savait quand le voleur viendrait, il ne se ferait pas cambrioler' /i . Moretti termine bien son film dans une scène un peu absurde de rédemption, d'apprentissage du deuil tout en sobriété. Le sens sourd doucement pour chaque spectateur sans se montrer, le réel filmé déteind de l'écran et touche loin. Le morceau très bien choisi de b Brian Eno /b vient tout de même assener un coup final sans appel aux fervents adeptes de l'oeil sec.

Publié le 12 juin 2001
Un bon film mais une « petite palme » ! Moretti nous émeut avec ses personnages mais ne renouvelle pas ce thème de l’enfant « perdu ». Il reste une très bonne direction d’acteurs et quelques scènes vraiment « évidentes » comme celle qui précède l’accident : nous sentons réellement par la mise en scène qu’il va se passer quelque chose mais nous ne savons pas quoi ni à qui !

Publié le 7 juin 2001
Des hommes aussi exceptionnels, cela existe donc ? Combien j'aurais voulu avoir pour père ou pour mari le psy du film interprété par Nanni Moretti ! Une image idyllique du père, du mari et de la famille... Trop beau pour être vrai...

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