Mulholland Drive

Origines:
  • France
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2001
Date de sortie: 09/01/2002
Durée: 2h26
Synopsis : Sur Mulholland Drive, la célèbre route qui traverse Hollywood, Rita a un accident de voiture. Amnésique, elle erre dans la nuit. Elle rencontre une jeune actrice australienne, Betty, venue à Hollywood trouver le succès. Ensemble, elles vont tenter de reconstituer le passé de Rita afin qu'elle retrouve son identité...
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    8.7/10 47 votes - 53 critiques

Avis des internautesdu film Mulholland Drive

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Publié le 25 octobre 2003
Sophistiqué, mais pas original... Faut lire Ubik de Philip K. Dick.

Publié le 16 mai 2003
J'ai vu ce film une fois et je n'ai rien compris. Intriguée, j'ai lu des tas d'interprétations sur des sites (comme celui-ci) et là tout s'est éclairé, j'ai revu le film et je dois dire que c'est une pure merveille. Ceux qui voient ce film une fois et disent avoir tout compris sont soit des cons qui veulent faire les intellos en prétendant adorer Lynch, soit des gens très observateurs et intelligents (épatant de tout comprendre d'un coup!). Lynch est vraiment une génie selon moi ...

Publié le 3 novembre 2002
J'ai vu le film hier en DVD et sincèrement, bien qu'ayant aimé la forme, j'étais très mitigé quant au film dans son ensemble. Car je n'avais pas tout compris! (qui pourrait tout comprendre dès la 1ère vision??) L'attitude de certains m'exaspère: dire que ce film est formidaaaaaaable et avouer qu'on a rien compris, que cela ne sert à rien de comprendre, qu'il n'y a rien a comprendre ou qu'il y a 36 interprétations possibles. Je dirais plutôt que le film est tellement bien ficelé qu'il laisse peu de place à une libre interprétation. (Ok, dans toute forme d'art, il y a une libre interprétation/connotation mais cette liberté est en quelque sorte 'balisée' par le language propre à l'art et à la forme choisie par l'auteur, le but de l'art étant de faire passer un message, en plus de susciter une émotion) D'autres disent qu'il est complètement incohérent. Auquel cas, je serais fortement déçu! Sinon, comme moi, ils n'ont pas compris, et peut-être me suivront-ils dans la démarche de tentative d'explication du film. Et il y en a bien une! Et une seule! (à qqes petites connotations de fond près) MERCI donc à Quentin Delval pour sa brillante démonstration (voir plus bas sur cette page) Lynch est-il un brin élitiste; il divise les spectateurs en 3 catégories: ceux qui comprennent vraiment, ceux qui ne comprennent pas mais qui se la jouent intello-branché (ou alors qui ont vraiment aimé juste pour la forme, l'esthétique), et ceux qui n'ont rien compris. Cette confusion recrée en quelque sorte le fossé entre les érudits, initiés à l'Art, et les ignorants, incapables d'apprécier une oeuvre à sa juste valeur. D'un autre côté, il place la barre haut et pousse l'amateur à se dépasser pour comprendre, et donc finalement, tout cela est plutôt positif! Il utilise d'autres codes de narration, il nous choque parce que ceux-ci sont d'habitude formatés pour nous prendre par la main et nous accompagner dans le dénouement sans grand effort d'imagination. Au final, le film est très intelligent, très beau, etc. mais je trouve personnellement que le côté tortueux de la forme, la difficulté de lecture, occulte un peu la beauté de l'oeuvre. Un chef-d'oeuvre est superbe dans sa simplicité. Mais ce n'est là qu'un avis personnel.

Publié le 3 novembre 2002
interview de DAVID LYNCH: 'Si, il y a une explication à mes films, dit-il. Revoyez 'Lost Highway' et 'Mulholland Dr.' et vous fermerez la ceinture de rationalité qui s'y trouve en forme de boucle où la fin est le début et inversement. A moins qu'à le revoir, vous constatiez qu'il s'agit d'un tout autre film que celui que vous aviez vu auparavant. Mais, jamais, car se serait endommager votre volonté d'intelligence, d'émotion, d'angoisse ou de poésie, je ne vous dirai où est la scène autour de laquelle la mécanique du film s'organise. Laissez-moi ma liberté créative, je vous laisse la vôtre. Pacte honnête.' (c)Luc Honorez, Le Soir, 2002

Publié le 25 septembre 2002
Mais que ça fait du bien un bon film comme ça! Lynch compréhensible, à la portée de tous (pour autant qu'on se donne un tout petit peu de mal), il fallait le voir pour le croire! Interprétation sans faille. Atmosphère envoutante. Qui de la poule ou de l'oeuf ... ??? A vous de trouver la réponse. Et pour ceux qui n'ont rien compris et qui croient que c'était le but, désolés de vous contredire et lisez plutôt ceci: http://www.bacfilms.com/mulholland/

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