Tuer n'est pas jouer

Titre original: The Living Daylights
Origine:
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Espionnage
  • Action
Public: Tout public
Année de production: 1987
Durée: 2h06
Synopsis : Au cours d'un exercice d'entraînement, James Bond et les autres agents de la section double 0 doivent tenter de pénétrer les installations radars de la base militaire du rocher de Gibraltar. Bond ne tarde pas à s'apercevoir que quelqu'un ne joue pas le jeu. L'agent 004 vient de tomber du haut d'une falaise, sa corde d'escalade a, de toute évidence été coupée. 007 prend en chasse le meurtrier qui s'enfuit à bord d'une Jeep. La voiture quitte la route et tombe dans la mer. Bond s'en sort sain et sauf mais le tueur emporte, dans sa tombe marine, le secret de ses motivations. Quelques jours plus tard, à Bratislava, en Tchécoslovaquie, 007 et l'agent Saunders organisent le passage à l'Ouest du général Georgi Koskov du KGB. Il doit s'enfuir au cours d'un concert de musique classique. Source : www.jamesbond007.net
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    8.0/10 3 votes - 3 critiques

Avis des internautesdu film Tuer n'est pas jouer

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Publié le 16 janvier 2007
Alors que Roger Moore a quitté la série, il était tant de chercher un acteur plus jeune pour redonner un peu de sang frais à la série qui en manquait beaucoup. C'est finalement Timothy Dalton qui obtient le rôle pour fêter les vingt-cinq ans de James Bond 007 au cinéma. Acteur à la formation shakespearienne, Dalton a réussi à donner un nouveau souffle au personnage : Bond n'est plus un super-héros fantaisiste qui lâche des blagues à tout bout de champ, mais bien un agent secret plus proche d'un assassin; froid, violent, cynique voire même humain et ayant des faiblesses. Souvent critique pour son académisme à outrance, Timothy Dalton reste pourtant aujourd'hui l'acteur le plus fidèle aux romans de Ian Fleming et donc le meilleur interpréte de double-zéro-sept. John Glen signe également un des meilleurs épisodes de la série et le plus abouti des années 80 : rythmé, lent, admirablement écrit et joué et surtout très proche de l'espionnage que de l'action. Du pur Bond...et un grand film !

Publié le 2 décembre 2006
Premier James Bond pour Timothy Dalton, et dernier pour John Barry, le compositeur "attitré" de la série (on lui doit la musique de onze des quinze films des aventures de 007, de 1963 à 1987). Ici, Bond a pour mission d' assurer le transfert et la protection d' un officier du KGB. Mais, lorsque celui-ci est, malgré tout, enlevé, Bond, au contraire de son supérieur, commence à flairer que ce transfuge jouait peut-être bien un double-jeu... Dans le rôle des mauvais, Jerroen Krabbé (le faux-transfuge de l' Est), s' il n' est pas vraiment ce qu' on pourrait appeler un grand acteur, a en tout cas la tête de l' emploi, et c' est assez bien suffisant pour que l' on croit à son personnage. Dans celui du trafiquant d' armes Brad Withaker, le bedonnant Joe Don Baker (qui reprendra également du service, dans le rôle de l' agent de la CIA Jack Wade, dans "Goldeneye" et "Demain ne meurt jamais", aux côtés de Pierce Brosnan) est lui bien plus convaincant, même si les traits de son personnage paraissent quelque peu forcés. Par rapport à ces prédecesseurs (le charismatique Sean Connery, l' aristocratique Roger Moore et le tranquille et effacé George Lazenby), Timothy Dalton est sans-doute le plus "sportif et viril" de ceux à avoir incarnés l' agent 007. Bien plus à l' aise à tenue de moudjhaidin qu' en smoking, ce qu' il perd en charisme, il le regagne en efficacité dans les scènes d' action. Sa partenaire, Myriam D' Abo, quant à elle, est suffisamment jolie et charmante pour qu' on croit en sa capacité de séduction (surtout envers un grand amateur de femmes comme James Bond), mais elle n' en a pas pour autant laissée de souvenirs impérissables au sein des fans de la série. C' est donc surtout par l' efficacité de l' interprétation de Dalton et de la réalisation de John Glen (qui en est ici à son quatrième James Bond, depuis "rien que pour vos yeux" en 1981; et qui en signera un cinquième et dernier, "Permis de tuer", en 1989) qui font la force et la réussite du film. Ainsi que les scènes de combats et de poursuites, et les gadgets (l' Aston Martin Vantage, descendante directe de la DB5 de Sean Connery dans "Goldfinger"; et le porte-clés explosif), très bien imaginés et réussis eux-aussi. Si le film ne figure pas vraiment parmis les plus admirés en encensés, parmis les admirateurs de James Bond, il gagne pourtant à être redécouvert, et peut figurer à bon droit parmis les meilleurs de la saga 007.

Publié le 6 mars 2005
Ce n'est sans doute pas le meilleur Bond. Timothy Dalton n'a pas la classe d'un Sean Connery. Il est plus à l'aise avec 1 pistolet Walter PPK, qu'avec 1 smoking et 1 verre de Martini-vodka. C'est vrai qu'il n'a pas été épargné à l'époque. Ses deux opus; "The living daylights" et "Licence to kill" ont été de beaux flops. Pourtant,"The living daylights" tient à peu près la route. Principalement grâce à la BO de John Barry. Générique de A-ha, participation vocale des Pretenders. 1 son electro pop plus "dans le coup", qu'on retrouvera dans les épisodes mis en musique par David Arnold, avec Pierce Brosnan en 007. Rien que pour ce soundtrack, il faut revoir "The living daylights".
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