Avant le très attendu Final Fantasy, il serait dommage de rater l’une des plus extraordinaire réalisation de synthèse de ce début de siècle. Shrek, est construit sur les derniers perfectionnements infographiques, expressions faciales impressionnantes, réalisme époustouflant tel l’herbe, l’eau, le feu,... le résultat est grandiose. Intrinsèquement, le scénario n’est pas transcendant, il est construit sur l’éternel archétype de la princesse à sauver d’un cruel dragon, prisonnière dans le plus haut donjon d’un château abandonné. Là ou Shrek est incomparable, c’est l’audace qu’ont eu les réalisateurs d’utiliser et de tourner en farce grotesque tous ces personnages et récits de notre enfance, de tourner en ridicule cette institution qui dans Dogma fut condamnée. Au sommet de cette réalisation nous avons un extraordinaire couple âne-ogre dont les voix et dialogues incomparables (Murphy-Myers) donnent à ce récit insipide un relief extraordinaire, quant à la morale de l’histoire, il était grand temps de voir apparaître dans l’horizon cinématographique «américain» des «THE END» dans lesquels....je vous laisse découvrir cela par vous-même.