Baise-moi

Origine:
  • France
Genre:
  • Drame
Année de production: 2000
Date de sortie: 19/07/2000
Durée: 1h38
À partir de 16 ans
Synopsis : Une histoire de filles qui prennent une route, en effet qu'est-ce que ça coûte ? Mais quand ce sont Nadine et Manu, deux dingues appliquées au possible, voire perfectionnistes, alors la ça augmente la facture considérablement. Leur truc à elles c'est plutôt: s'il n'y a pas de question, alors c'est qu'il n'y a pas de problème! Et c'est vrai qu'à coups de flingue ce ne sont pas les obstacles qui vont encombrer longtemps leur périple. Finalement, si tout n'est que question de volonté, leur destin aussi! Et même si ce voyage sent le sapin à plein nez, si elles sèment derrière elles douilles et cadavres, c'est pour pouvoir se souvenir d'où elles viennent et ne jamais y retourner. On ne va pas quand même pas leur reprocher d'être enfin, pour une fois dans leur vie: consciencieuses...
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Posters du film Baise-moi

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Avis des internautes du film Baise-moi

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Publié le 15 novembre 2000
Il veut imiter 'Thelma And Louise', mais le resultat est soulement une vulgaire imitation. Beacoup de publicite' pour rien. Un film qui n'est meme pas feministe, mais soulement sanglant. Le filles tuent tout le mond, spectateurs compris. Baise-moi? Non, merci...

Publié le 14 novembre 2000
çà, un bon film? faut pas déconner... Certains disent qu'il est très réaliste, soit ils sortent pas assez souvent ou alors ils regardent trop de séries américaines(eh oui,c'est comme çà....) Ce 'film' est vraiment ennuyeux et d'une nullité à l'extrême.(dire que j'ai payé 200F) Désolé mais je préfère encore louer un porno là au moins on sait à quoi s'attendre Même dans les Aventures de Tigrou, il y a plus de recherches.

Publié le 8 novembre 2000
Ce film, qui n'est pas 'tiré' du roman mais sa transposition, est une descente aux bouts de la logique de femmes que la société ne comprend pas. De simples marginales, elles sombrent dans une violence gratuite où le plaisir de bien tuer en trouvant des phrases 'assassines' dépassent les plaisirs de la chair qui y sont pourtant associés. C'est donc une vision féminine d'un monde où les hommes sont des êtres insensibles engendrant des monstres de cruauté. C'est aussi un hymne à l'amour et à la vie, mais uniquement si les personnes se comprennent, s'acceptent et se respectent.

Publié le 31 octobre 2000
Bonjour les amis, Ce film que j'ai vu il y a plusieurs semaines déjà pour ne pas dire deux mois ne vaut que par son envers. En effet retournons le et nous aurons un très bon film. Ce crachat nous a dit quelque chose. Ce film n'est pas tant vulgaire ou choquant que bêbête. Jusqu'ici la bêtise, la vraie bêtise celle qui fait peur, n'avait pas eu à profiter d'une telle virine. Je n'ai pas vu le film de Bernard Henry Lévy avec Delon, mais pour le peu que j'en sais, il s'agirait là plutôt d'une épique bleuette. Rien à voir donc. Si on devait associer 'Fuck me' à quelque chose qui aurait existé il faudrait aller chercher ailleurs, je ne sais où. Dans un peep show. On dira que là au moins on en a pour son $. C'est recevable. Mais le problème n'est pas là. D'abord ce qui nous intéresse ici est le fait que le film nous aura porté à redéfinir un moment notre champs de référence. Nous cherchons des antécédents et ne voyons pas grand chose. Il y a eu bien sûr de par le passé d'authentiques navets, je ne les connais pas hélas. Peut-être faudra-t-il nous documenter au Nova et voir ensuite si nous pouvons tisser un beau colliers avec ces perles. Le Nova adore ces petits films de série Z très à la mode dans les années 50. Je supecte cependant la pertinence d'un tel travail. Il nous faut risquer autre chose pour avancer, et en finir surtout. Oui puisqu'il y a un temps pour en finir je dirais que du film on ne peut rien dire, c'est sa fonction même, son enjeu inconscient. C'est pour cette raison que nous nous y attardons encore un peu. Un film dont on ne peut rien dire aura toujours l'avantage sur les autres de mettre plus clairement à nu les instances idéologiques dominantes qui auront contribué à son existence. Car quelque chose a lieu ne l'oublions pas, peu importe quoi, dire quelque chose suffira ici. Une durée, des images, des sons, peu importe. La question est de savoir à qui cela profite ? A certain. Qui n'auront sans doute jamais si bien sentis ce que leur coûte un film. Ce que ça leur coûte en temps et en argent, en sacrifices de tous ordres: le fait de s'enfermer dans le noir un soir de juillet par exemple. Indirectement ce film parle aussi des producteurs, qui ne leur auront jamais si bien fait sentir ce qu'ils ne font pas. Les distributeurs qui ne leur auront jamais si bien sentis ce qu'ils font. La critique qui ne leur auront jamais sans doute à ce point fait sentir son impuissance. Les médias qui ne leur auront jamais si bien fait sentir ce qu'ils NOUS font. Et ainsi de suite.

Publié le 27 octobre 2000
Sabrina : 'C'est un film qu'il faut regarder sans trop se poser de questions; c'est assez difficile de rester insensible devant une telle violence; un tel acharnement; mais on ne peut pas se sentir 'détaché' je pense. Quand on regarde 'Baise -moi'; on est touché et on ne peut que 'ressentir' la détresse; la peine des deux actrices princi- pales; on est aussi un peu dégoûté par ce manque d'humanité; cette facilité à tuer. Mais je pense que ce n'est pas ce que je retiens de ce film dérangeant; non. Biensûr, c'est un peu cru; et même très difficile à regarder; mais malgré tout, je pense que c'est un film qui vaut la peine. Ce n'est peut-être pas un film à mettre dans toutes les mains; on ne peut pas vraiment comprendre un film tel que 'Baise-moi', non; on peut juste essayer de le vivre; et puis essayer d'en ressortir indemne.' Julien : 'Perso, je trouve ce film superbe, mais d'un point point de vue purement cinématographique! Il fallait le faire! J'ai apprécié cette façon qu'a eu la réalisatrice de fusionner progressivement le sexe et la violence durant le film, pour finir en apothéose par la scène du sex-club. C'est dur à dire et peut-être difficile à croire, mais il s'agit d'un regard objectif sur le côté sombre de l'être humain livré à lui-même...'

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