Seul au monde
Titre original: Cast Away
Réalisateur:
Acteurs:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Drame
Public:
Année de production: 2000
Date de sortie:
17/01/2001
Durée: 2h23
Synopsis :
Chuck Noland n'a jamais une minute à lui. Gestionnaire au service d'un grand porteur international, il parcourt sans relâche le monde pour améliorer les performances de son entreprise, affiner ses systèmes de communication, initier et stimuler des équipes aptes à travailler dans des délais de plus en plus serrés. Seul havre de repos dans cette vie trépidante: sa compagne Kelly, qu'il retrouve seulement quelques heures par mois, mais rêve d'épouser le jour où il en aura le temps. Lors d'un de ses déplacements, Chuck est victime d'un crash. Son avion coule en plein Pacifique, entraînant tout l'équipage au fond de l'océan. Agrippé à un radeau de sauvetage, Chuck dérive toute la nuit avant de s'échouer sur un îlot désert. Seul au monde. Privé de tous ses repères habituels, le naufragé doit apprendre dans l'urgence les gestes élémentaires pour sa survie. Tout pose problème: trouver de l'eau potable, se nourrir, faire un feu, soigner par des moyens de fortune une plaie ou un abcès...
Avis des internautesdu film Seul au monde
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Publié le 4 avril 2001
J'ai assez bien aimez ce film. Il nous montre les instincs de survie d'un homme pressé joué par Tom Hanks (rôle d'ailleurs qui lui va très bien)jusqu'au jour où il se retrouve sur une île seul au monde. Il n'a qu'un 'compagnon' avec qui parler, qui est un ballon et qui se prénome Wilson. Il retrouve des colis de Fedex (firme dont il est le patron) et décide de les ramener à leur destination. Il est rapatrié chez lui après 4 ans d'attente interminable. Une fois arrivé chez lui , il voit que sa femme s'est remariée. La fin est une bonne fin du fait qu'il a appris à vivre très calmement
Publié le 1 avril 2001
Bon film mais dommage que le côté commercial (et pas toujours utile) ne fasse sentir. Cela aurait pu très plus profond.
Publié le 25 mars 2001
Tom Hanks joue pratiquement seul dans ce film. Il n'y a peut-être pas beaucoup de dialogue (sauf avec son copain 'psy' Wilson) Mais durant 2h25, il vous montre avec son grand talent d'acteur, comment survivre lorsqu'on est seul au monde...
Publié le 19 mars 2001
A voir le contraste des réactions que suscite ce (grand) film je me devais d'aller (enfin) le voir et me forger ma propre opinion. Curieux film pour une production américaine… Sa principale caractéristique est de n'être pas du tout racoleur, ce qui est une gageure outre-atlantique. C'est un film subtil, tout en nuance qui fait la part belle au non dit tout en posant de grandes questions existentielles. Tout ou presque y est métaphorique. J'y vois la cause de l'ennui de certains spectateurs qui s'attendaient à une prestation sans doute plus musclée. Non, le 'héros' du jour n'est pas body-buildé et c'est avec difficulté qu'il aborde une simple rage de dent. Peu d'effets spéciaux, un environnement musical qui n'agresse pas l'oreille, une photographie irréprochable font de ce film un grand moment d'esthétisme malgré quelques scènes d'action assez musclées telles l'accident d'avion ou les tentatives d'évasion de l'île. Sa véritable qualité n'est pourtant point là. Pendant toute la projection, j'ai eu plus l'impression de me trouver plus en face d'un miroir que dans une salle de cinéma… L'image de l'homme seul livré à lui-même dans une nature plutôt hostile me rappelle quelque peu la condition humaine dans son entier. Mais ce film n'est pas une démonstration, il agit comme le révélateur photographique de nos angoisses, de nos questions. La métamorphose d'un ballon de volley en compagnon d'infortune n'est pas sans rappeler une certaine imagerie religieuse… car la question religieuse est très présente dans le film même si le mot 'God' n'est pas prononcé une seule fois, un record pour un film américain. Le sens de la vie, la foi, la croisée des chemins et le pouvoir de décider de son avenir sont autant de question auxquelles Zemekis ne donne pas de réponses toutes faites. Il nous laisse, comme à son personnage, un Tom Hanks tout en nuances qui réalise là un sacré numéro d'acteur, la question du choix. Le film est parsemé de références cinématographiques mais qui y apparaissent très indirectement. Les tempêtes y sont mille fois plus réalistes que dans 'The perfect storm', la plage nettement moins idéalisée que dans 'The beach', la philosophie de la 'boîte de chocolat', chère à Zemekis et Hanks – vous savez, celle dont on ne sait jamais ce qu'il y a à l'intérieur – sous-tend le film de part en part… Mais pas de sentimentalisme outrancier dans ce film. Non, juste un message quasi subliminal, pas du tout tapageur, sur le sens de la vie, la foi, le hasard et la question, cruciale, du choix de nos existences. Un grand moment de cinéma donc, très loin des poncifs et des clichés du genre malgré la réputation qu'on lui a fait à ce propos. A réserver à ceux qui préfèrent les questions aux réponses…
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columbo