Erin Brockovich

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2000
Date de sortie: 12/04/2000
Durée: 2h11
Synopsis : Dans un monde où les héros se font rares, l'histoire d'Erin Brokovich basée sur des faits réels est un drame passionnant, marrant et peu conventionnel. Le personnage principal interprété par Julia Roberts prend une grande entreprise d'utilité publique à partie et finit par obtenir gain de cause. Erin (Julia Roberts) ayant déjà divorcé deux fois et mère de trois jeunes enfants, travaille comme documentaliste dans un petit cabinet d'avocats. Elle découvre tout à fait par hasard qu'une affaire d'eau contaminée ayant causé un nombre de maladies très graves dans une petite ville dans une région désertique, a été étouffée. Outrée de cette duperie, Erin convainc son patron (Albert Finney) de la laisser enquêter sur cette affaire. Bien que la population locale se montre d'abord réticente à coopérer, Erin gagne leur confiance grâce à son attitude fougueuse, mais pleine de compassion. Finalement, le duo intente un procès contre l'entreprise responsable et obtient pour les 600 demandeurs la plus grosse somme jamais accordée comme dédommagement suite à une action en justice: 333 millions de $.
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    7.9/10 40 votes - 41 critiques

Avis des internautesdu film Erin Brockovich

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Publié le 8 mai 2000
Je n'aimais pas Julia Roberts et là j'ai changé d'avis. Film très bien réalisé, bien enlevé, avec beaucoup d'émotion mais pas mièvre, et surtout, non caricatural : en effet, dans bon nombre de films du genre 'David contre Goliath' (et là je trouve tout à fait juste la critique de Monsieur Ro-woo ci-dessous)on essaye de soutirer la larme, on en rajoute, et dans un film moins bien fait, on nous aurait emmerdé avec l'éternel procès (marre des tribunaux à l'américaine, mais là on les voit à peine), et il y aurait eu des menaces contre l'héroïne, et on aurait enlevé ses enfants et.. bref, du James Bond, alors que dans la réalité ce genre d'affaires ne se passe pas de cette façon. Le film a évité tous ces écueils, et même s'il ne restera pas comme un chef d'oeuvre dans les annales du Cinéma avec un grand 'C', je pense qu'il est tout de même excellent. En passant, je voudrais dire que je regrette beaucoup que certains internautes racontent tout le film, surtout la fin, ce n'est pas sympa pour les autres, on dirait qu'ils veulent gâcher notre plaisir. Et aussi, lorque l'on critique un film américain, pourquoi toujours les insulter, les traiter de 'pauvres cons d'américains moyens' (termes lus sur des critiques d'autres films de Cinebel), se féliciter de ne pas en être, et se réjouir de leurs malheurs ou de leurs défauts (jalousie ??? Haine d'une société où ceux qui bossent dur peuvent réussir sans gâcher leur énergie à faire grève, manifester ou glandouiller dans la rue ???!!! ). Sans doute les internautes qui emploient de tels termes se prennent-ils pour des super-intellos, mais à voir leur orthographe et leurs fautes de français, je suis sceptique sur leur 'intellectualité'.

Publié le 5 mai 2000
Voici un film dont le scénario est bien construit et attachant, la mise en scène excellente, le jeu des acteurs supérieur, les couleurs magnifiques, le découpage peu banal, la musique très adéquate, les pièges évités, etc., etc. Et pourtant quelque chose cloche. Une chose essentielle, semble-t-il, puisqu’elle parvient à neutraliser, pour moi, toutes les qualités susmentionnnées : le fait que c’est la quatorze millième fois qu’on nous demande de vibrer pour une histoire racontant la lutte (victorieuse) de gentils petits contre de méchants grands. Un jour, soudain, le public en a eu marre des westerns. Je suppose que le jour n’est pas loin où cela se produira avec les films de genre David contre Goliath. Ce film-ci tente, par toutes sortes d’efforts très bien pensés et excellemment réalisés, d’insuffler une nouvelle vie dans ce genre usé jusqu’à la corde, mais je crains que la mayonnaise ne peut prendre que chez ceux qui n’ont pas vu, disons, les 13.900 films similaires précédents. Certains internautes se demandent qui est Albert Finney, qui joue le rôle du patron. Albert Finney est l’acteur anglais (!) génial qui nous donné le don précieux de son art dans des films superbes tels que 'Saturday night and Sunday morning', 'Tom Jones' et, plus récemment, 'Under the Vulcano'. Quant à Julia Roberts, elle fait ici une création extraordinaire et prouve qu’elle est une grande actrice. Néanmoins, je trouve qu’elle devrait se débarrasser de certains tics, de certaines expressions de visage, qui alourdissent inutilement son jeu. A noter que le même réalisateur (Steven Soderbergh) a réalisé 'The Limey' (avec Terence Stamp, autre acteur anglais, à peu près de la même génération que Albert Finney), qu’on peut encore voir actuellement dans certaines salles, et qui est très supérieur à 'Erin B.'.

Publié le 5 mai 2000
Super génial, même une deuxième fois cela fait toujours autant plaisir, car le film est porté et accentué autour d'une actrice qui a de la trempe: 'Julia Roberts'. Remarque, j'ai quand même du mal quand je vois le commentaire de Pierre melon, comme tu le racontes ca a l'air d'un film chiant qui tourne autour du fric, c'est vrai que c'est un film americain mais c'est comme si tu n'avais pas vu l'actrice ou que tu ne l'aime pas. Enfin pour ceux qui veulent voir Une Julia Roberts en pleine forme aller le voir et le revoir, vous entendrer encore mieux les repliques qui sont Super e.g.'... you suck at it'

Publié le 2 mai 2000
Un scénario qui aurait pu être plus original et surtout, encore plus à la hauteur du talent de Julia Roberts... voilà ma remarque principale. L’histoire – basée sur le combat de David contre Goliath – est assez classique, convenue. La litanie, un peu énervante, des américains à vouloir souvent nous convaincre que «oui», le pot de terre peut gagner contre le pot de fer, est un peu démago, facile, succès garanti ( ?) au box-office... Mais bon, on a tous besoin de rêver à une société plus juste, plus équitable, plus à l’écoute de l’humain que du dollar, et bien sur, aux USA, on peut y arriver beaucoup mieux qu’ailleurs ! Pourquoi pas ? Erin Brokovitch, la vraie, continue de se battre dans son pays et on ne peut que lui souhaiter bonne chance. Côté scénario donc, ce film manque un peu d’originalité, de surprise, même si, et c’est tout le talent des productions US, on ne s’ennuie pas et on prend fait et cause bien évidemment pour les victimes et leur Jeanne d’Arc. On recolle à Julia Roberts un peu de l’étiquette de Pretty Woman (coté look), mais ici – si elle finit par se sortir de sa situation précaire, à se faire respecter et à trouver un sens à sa vie (et au passage un peu plus de sous pour la pitance), ce n’est pas grâce à Richard qui débarque en Cadillac mais grâce à elle-même, à sa ténacité, à son audace, à sa rage de vivre et de survivre... Et là, Julia Roberts nous en met plein la vue. Je dois dire que je la connaissais peu – m’intéressant, bêtement, côté plastique et talent, plutôt aux acteurs - mais là, je dois lui reconnaître (et pardon pour ceux qui l’appréciaient depuis longtemps) qu’elle a réussi à m’émouvoir, à me faire croire à son personnage, à (j’avoue) me faire verser une petite larme, et à me faire partager pendant deux heures sa formidable énergie. Bref, comme disent les professionnels de la critique en manque d’inspiration « un beau portrait de femme »... Parce que c’est vrai, comme le confirme cette expression, qu’on est toujours pas habitué à ce que les femmes sortent de leurs rôles traditionnels et tiennent le haut du pavé au cinéma. (Non, je ne suis pas féministe !). C’est peut-être là d’ailleurs que les américains marquent un point, en écrivant de très beaux rôles pour les femmes. Le film ne tombe pas dans le mélo, c’est une de ses qualités... Parce qu’avec tout le cortège de misères humaines, d’enfants malades, d’honnêtes gens spoliés par une puissante société, le réalisateur aurait pu jouer sur la corde sensible des violons de nos petits coeurs... Mais les scènes montrant les victimes restent pudiques, sobres, utiles à l’histoire, sans en faire trop. Certains personnages sont un peu caricaturaux : le gentil motard-tatoué-au-grand-coeur et nurse à temps plein – est là pour le côté sentimental (quand même) du film, les avocats de la partie adverse sont vraiment antipathiques et d’ailleurs habillés stricts et tout en gris/noir, par chance un gentil soûlard rencontré par hasard détient des pièces essentielles du dossier, bien sur le patron mal embouché au départ va devenir un gentil papa gâteau à la fin... Mais bon, ça marche ! Au passage, le rôle de l’avocat-papa interprété par Albert Finney (orthogr ?), acteur que j’ai vu dans tout et d’en rien (mais dans quoi encore ? ) est plutôt un bon choix, et ses mimiques de résignation ou d’étonnement face à la furie Erin-Julia sont parlantes et savoureuses. BON... ! Quand vient le moment, sur un forum tel que celui-ci de cliquer de mon implacable souris en regard de l’adjectif qui va donner sa cote au film, j’ai toujours une appréhension – même si je sais que ni le réalisateur, ni le scénariste, ni les acteurs ne liront jamais ce qui précède... Mais bon... C’est toujours terrible de juger une oeuvre, une (ou deux) année(s) de travail de toute une équipe, une énergie, un enthousiasme... Allez, en mon âme et conscience, j’y vais et je clique sur... « Bon ».

Publié le 1 mai 2000
Un agréable moment ciné avec la belle Julia, ça vaut bien 200f... Plus sérieusement, j'ai trouvé le film très, très, très divertisant, on rit, on pleure, on admire les superbes jambes de Julia, on se rend enfin compte de son talent et on se dit que le motard n'a rien de plus que nous. Il est vrai que c'est un peu trop romancé mais l'eau de rose est un si bon brevage l'orsque les ingrédients s'ont d'une telle qualité!

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