Peur bleue

Titre original: Deep Blue Sea
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Action
  • Science-fiction
  • Thriller
Public: À partir de 12 ans
Année de production: 1999
Date de sortie: 22/09/1999
Durée: 1h44
Synopsis : Le docteur Susan McAlester est persuadée de pouvoir remédier à la dégénérescence du cerveau humain à l'aide de protéines de requins. Elle travaille avec une équipe de biologistes au centre de recherche Aquatica, un vaste complexe offshore, où ils se livrent a des expériences aussi secrètes que dangereuses. C'est ainsi que le docteur Susan McAlester n'a pas hesité à recombiner l'ADN de deux grands requins au mépris de l'éthique médicale et de la plus élémentaire prudence. Susan et ses partenaires en font ainsi de terrifiantes machines à tuer.
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    6.8/10 9 votes - 9 critiques

Avis des internautesdu film Peur bleue

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Publié le 24 septembre 2005
Depuis la sortie de Jaws en 1975, le "shark-movie", c' est-à-dire le film d' horreur ou fantastique avec en vedette un (voir plusieurs) requins meurtriers, à toujours autant la côte, aussi bien auprès du grand public que des amateurs du genre. Cela explique que les producteurs Hollywood ait demandé à l' un de leurs meilleurs hommes à tout faire, Renny Harlin (réalisateur, entres autres, de l' excellent Die Hard II: 58 minutes pour vivre et du très bon thriller Poursuite) de réaliser une nouvelle variation sur le thème. Cet enième opus du genre est heureusement un très beau résultat, qui raviera tous les amateurs de sensations fortes et les fans du célèbre requin tueur immortalisé voilà maintenant trente ans par le génial Steven Spielberg. Deep Blue Sea (littéralement, "Peur Bleue" en traduction) arrive sans peine à faire ooublier les pires navets qui, comme Jaws III et IV, la série des Shark Attack ou Shark Zone, ont entachés le genre. Certes, Renny Harlin, même dans ces meilleurs films, n' atteint pas le génie de Spielberg, mais il a suffisamment de talent pour s' en tirer avec tous les honneurs, et même rendre un bel hommage à l' oeuvre de celui-ci. Certtes, le thème des expériences génétiques sur des animaux, les requins entres autres, n' est pas nouveau. Deep Bleue Sea n' est pas le premier, et ne sera sans-doute pas le dernier, à utiliser le thème. Mais c' est sans-doutte l' un des meilleurs parmis ceux-ci. Les squales, qui, à cause des expériences et manipulations génétiques, sont devenus de véritable monstres de quinze à vingt mètres de long, sont à chaque moment des plus réalistes (et donc terrifiants) et les effets ont ici été particulièrement soigné. (Ce point mérite d' être signalé si on se souvient que, dans certains films, il avait un côté beaucoup trop "bon marché" ou, comme dans Jaws III, ont été depuis carrément dépassés. Ce qui ne serra heureusement pas le cas ici). Si le canevas est assez prévisible et même connu (des monstres issus de manipulations génétiques, qui profitent d' une défaillance de l' homme pour s' échapper et tuer tout le monde, exactement comme dans Jurassic Park), il nous llivre pourtant encore de très bons résultats, dont ce très bel hommage aux Dents de la Mer, qui s' en inspire mais s' en jamais le plagié. Si vous avez aimé Les Dents de la Mer, vous adoreré sans-doute Deep Blue Sea.

Publié le 28 août 2003
Un panel représentatif d'adultes américains (des hommes et des femmes, des blancs et des noirs, des beaux et des moins beaux, des courageux et des poltrons) est pris au piège d'un labo marin attaqué par trois requins génétiquement bidouillés, au cerveau hypertrophié. A l'instar des susdites bestioles, ce divertissement du samedi soir est le fruit d'une manipulation plus ou moins réussie : outre la filiation évidente avec Jaws (bien que ces squales-ci aient tendance à squatter l'image, à crever l'écran plutôt qu'à se tapir hors-plan : l'époque n'est plus à la suggestion), la carte génétique de Deep Blue Sea révèle également à l'état de traces des structures, thématiques et motifs éculés, déjà exploités dans des générations de fictions d'anticipation, le tout mâtiné de film-catastrophe à l'ancienne (on pense souvent à L'Aventure du Poséidon, par exemple), de huis-clos parano à la Alien et d'extérieurs azur à la Waterworld. Se contentant le plus souvent de superviser et d'agencer une flanquée d'effets spéciaux nickel (à un ou deux relâchements près), Renny Harlin trouve toutefois un terrain privilégié pour lâcher la bride aux penchants sadiques entraperçus dans ses précédentes réalisations (les empalements sur stalactite de Cliffhanger, l'héroine de The Long Kiss Goodbye ligotée à une roue à aubes et plongée dans une eau glacée où croupissent plusieurs macchabées) : infusions rouge sang dans le bleu océan, corps très explicitement déchiquetés, membres arrachés parcourus de spasmes posthumes et lambeaux de chair flottant entre deux eaux... Au fil de rebondissements brutaux qui ménagent rarement le spectateur, au gré d'attaques imprévisibles qui déciment le casting à vitesse grand v, on prend du plaisir à dériver dans ce dédale sous-marin, en compagnie d'humains apeurés, pataugeant dans l'eau salée, grimpant le long d'échelles branlantes dans des puits enflammés, se frayant un chemin entre le chaos des murs crevassés, des moniteurs explosés et des enchevêtrements de câbles électriques. Le rythme infernal finit malheureusement par assommer, faute de paliers de décompression, et l'on en vient à regretter que Harlin délaisse le filon vachard ouvert avec The Long Kiss Goodbye, les rares saillies humoristiques reposant sur les seules épaules du rapper LL Cool J, comique en cuistot du ghetto, qui voit des signes du bon Dieu partout, mais prend néanmoins le temps, au coeur de la tourmente, de siffler les bonnes bouteilles et de glisser un oeil rapide sur la page centrale d'un Playboy qui voguait par là.

Publié le 10 octobre 2001
Une pure merde, rien à dire là-dessus. Si il faut voir un truc avec des requins, mieux vaut ressortir les dents de la mer. Au moins on doit pas supporter LL Cool J et les requins mutants supérieurement intelligents. Plus que le scénariste sûrement mais pas que la boîte de production qui a ressorti la recette du blockbuster américain type; ca marche 9 fois sur 10. Avec ca j'ai tjs pas bcp parlé du film mais c'était tellement mauvais que je ne m'en rappelle que des bribes. Une fois pour toutes: A CHIER!

Publié le 21 mai 2000
VOus voulez une grosse série B bien rigolote bien sympa de celle qui font plaisir et qui même si les effets spéciaux (de synthese) sont ratés fonctionne bien. NE CHERCHEZ PLUS. Avec Deep Blue Sea, Renny Harlin prouve que même si il est pas un grand cinéaste dont l oeuvre restera dans les annales, il est un efficace technicien et surtout il aime faire plaisir aux spectateurs. Humour,frissons (petits mais c est déjà pas mal), action, tout y est. LL cool J prend une poele pour se défendre face à un requin de 10 mètres, la base de recherches explose et devient un terrain de jeux idéale pour les requins mutants, les premieres victimes ne sont pas celles qu on croit. Tout ces petits détails font qu on passe un vrai bon moment sans se prendre la tête. et c est déjà pas mal. en plus le casting de nouvelles têtes est rafraichissant avec Saffron Burrows (qui se déshabille tout a fait gratuitement et c est très bien comme ça) et Thomas Jane.

Publié le 23 février 2000
Dans la lignée de 'Jaws' (le premier parce que les suivants, hum), pas très futé au niveau du scénario, mais des surprises tout au long du film (j'ai sursauté plusieurs fois...), et un humour parfois grinçant qui n'est pas déplaisant. A voir pour les amateurs du genre. Ceux qui s'attendent à un chef d'oeuvre seront peut-être déçus.

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