Eldorado (1995)

Origine:
  • Canada
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 1995
Durée: 1h45
Synopsis : Montréal, été 1994. Les nuits sont plus chaudes que les journées. Le boulot se fait rare, les loyers sont bon marché. C'est le règne de la bohème. C'est dans cette ville que six jeunes gens paumés et sans but se libèrent de leurs frustrations dans les rues grouillantes, se baladant en rollerblades, divaguant, se bagarrant ou faisant l'amour sans précaution. En cette fin de vingtième siècle, où la confusion des valeurs est à son comble, la jeune génération tente de donner un sens à son avenir. "Eldorado" est un portrait fugace de cette quête.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    Il n'y a pas suffisamment de cotes (1)

Avis des internautesdu film Eldorado (1995)

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
  • 1
Publié le 26 mars 2003
Eldorado est un film brillant. Ecrit pas Charles Binamé et ses acteurs (impro?), il met en scène les errances de six personnages paumés dans un Montréal vif, nocturne, contrasté, secoué de convulsions punk. Il s'agit de solitude, bien sûr, mais aussi des lois de la confiance, du changement, des vies sans envergures qui se croient gâchées. Il y a cet animateur de radio, qui parle de son membre viril à l'antenne, il y a sa voisine de palier qui ne parle qu'à son psy et à son lapin nommé 'au secour', il y a la fille de riche qui tente de racheter ses erreurs par la charité excessive, il a cette jeune paumée qui vole des cds et oublie doucement ce qu'est un contact humain, et enfin, il y a ce couple, qui survit embrigadé dans la routine et le manque de passion, le tout entrecoupé par des extraits de performances scénique que livre un fabuleux violoncelliste...une perle! qui n'est pas si noire, qui est comme les hauts et les bas de l'existence...exemple: une scène plastique magnifique: pascale bussière sur le toit d'un immeuble, à contre jour sur un ciel orangé, qui joue de l'archet sur son corps pendant que le violoncelle égraine ses notes graves...mmm. Et les pièges du film-chorale sont soigneusement évités grâce nottemment à l'intensité du jeu des acteurs...ce qui me pousse à élever ma voix : pourquoi ne voit-on pas plus de films québecquois en Europe?!!!!
  • 1

Partager

Suivez Cinebel