La Science des rêves

Titre original: The Science of Sleep
Origine:
  • France
Genres:
  • Comédie
  • Romance
  • Fantastique
Public: Tout public
Année de production: 2005
Date de sortie: 04/10/2006
Durée: 1h45
Synopsis : Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie monotone qu'il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s'invente une émission de télévision sur le rêve. Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. D'abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant comment parvenir à la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l'imagination est reine...
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    6.7/10 11 votes - 12 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film La Science des rêves

  • 5.0/10  Cote de DH.be du film La Science des rêves

Avis des internautesdu film La Science des rêves

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Publié le 29 septembre 2006
La science des rêves laissera dubitatif plus d’une personne… Car une fois le générique de fin passé et l’effet de surprise s’estompant, il est difficile de se positionner sur ce film objet, incomparable tant sur la forme que sur le fond. La détonante originalité qui s’en dégage, le place par réflexe sur les rangs des grandes œuvres incontournables, au même titre que le précédent film de Gondry, « Eternal sunshine of the soptless mind ». A contrario, cet univers artificiel et déjanté peut donner l’illusion d’un grand moment de cinéma vécu, mais vite remisé au rang d’œuvres factices, tel le « Subway » de Besson ou certains films de Greenaway. L’avis qui se dégagera alors chez le spectateur reposera d’une part sur sa perception toute subjective selon son propre vécu et de ses aspirations cinématographiques et d’autre part sur le décryptage des codes multiples, visuels, subliminaux et sentimentaux qui parsèment le film et peuvent le rendre opaque. Mais si l’esprit s’ouvre à cet univers, plus encore s’il en est proche, alors voir « La science des rêves » est un bonheur sans nom. Cette incroyable fantaisie qui repose sur l’histoire basique d’un homme qui aime une femme est un indescriptible et onirique patchwork bricolé de touches poétiques, dramatiques et d’un humour graveleux mais bien à propos. C’est une introspection impudique de ce qui motive tout le talent de Michel Gondry sur la plan sentimental et de sa propre oeuvre. C’est la vision puérile, mais tellement attachante, d’un adulescent sur notre société qui manque cruellement de folie. L’univers clipesque et clownesque de Stéphane, interprété par un Gael Garcia Bernal monumental, est habillé de papier, de carton, de bouts de ficelle, il est un véritable prisme des années 80, où l’esprit pouvait être encore libre et créatif. Tout nous y fait penser, de la galerie des artistes de variété au détour d’un rêve, aux maquettes de maisons à l’image du « nouveau monde » célèbre clip de Téléphone, en passant par l’animation des pays de l’Est très en vogue avant l’arrivée de la trop sophistiquée 3D… Si l’on est sensible à tout cela, alors oui, « La science des rêves » est un immense film où l’émotion vous submerge (la relation Bernal/Gainsbourg est mythique) autant que les éclats de rire qui vous titillent à tous moments (irremplaçable Chabat qui en est en partie responsable). Un surréalisme revigorant et novateur qui fait de cette œuvre un obscur objet du plaisir.

Publié le 6 juin 2006
Petite déception que ce nouveau Gondry qui avait pourtant fait des merveilles avec son 'Eternal sunshine'. On reconnait bien la patte du réalisateur, mais ici, l'histoire est moins évidente et on en vient à ne plus savoir où le réalisateur veut nous emmener. Dommage, car, les séquences de rêve alternent haute technologie et bouts de ficelle pour donner un ton très particulier. Côté acteurs, Charlotte Gainsbourg paraît un peu effacée par rapport à Emma de Caunes, mais surtout face aux deux performances masculines: Gael Garcia Bernal très convaincant, et Alain Chabat qui campe un second rôle extrêmement drôle et naturel.

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