Stéphane débarque à Paris pour y trouver du boulot. Tuyauté par sa maman, il est engagé dans une entreprise fabriquant des calendriers pour y effectuer un boulot sans intérêts. Face à cette vie monotone, il s'évade dans le rêve et s'invente une autre réalité. Néanmoins, son problème est de souvent oublier la frontière entre le rêve et la réalite et confond régulièrement les deux. L'arrivée d'une nouvelle voisine ne va rien arranger, surtout quand le coeur s'en mêle. Michel Gondry est le réalisateur du fabuleux Eternal Sunshine of Spotless Mind, sorti en 2004 chez nous. Il est également très connu dans le monde du clip vidéo aux Etats-Unis. Pour The Science of Sleep, son troisième film, il décide de tourner en France, son pays natal et d'en écrire seul le scénario. Dès les premières minutes, The Science of Sleep s'impose comme le film le plus personnel de son réalisateur. L'ensemble sent le label "fait maison", du scénario naïf et enfantin aux effets spéciaux qui sentent bon le bricolage d'école primaire. En découvrant l'histoire, nous passons dans un autre univers grâce à une approche décalée de la comédie romantique. Michel Gondry déborde d'imagination pour donner vie à son film, à l'image de Stéphane, son personnage principal, dont les rêves tentent de gérer un amour naissant. Toute cette imagination donne au film, un ton définitivement drôle, enfantin, naïf, parfois kitsch et complètement décalé. Ca fait beaucoup de bien ! De plus, les acteurs sont tout à fait dans le ton du film. En oubliant le petit jeu de la comparaison avec Eternal Sunshine of Spotless Mind, The Science of Sleep est un petit bijou de création et d'inventivité. Principalement autobiographique, il charme par sa mise en scène unique et artisanale. Michel Gondry réussit à redonner du sang neuf à la comédie romantique, genre devenu trop convenu. Au travers de ce film, il avoue être resté un grand enfant et c'est très bien ainsi ! Á Retenir : La lettre sous la porte, l'accent anglais d'Alain Chabat, un plateau de télé inédit, l'imagination sans limite de Michel Gondry et des effets spéciaux comme à l'école primaire.

C'est le genre de film qu'on aime ou qu'on déteste. Et comme l'ont dit d'autres intervenants, ce film rappelle la poésie et le monde féerique de "Eternal sunshine". Mais malheureusement, le scénario est de moins bonne facture. Néanmoins, j'ai pris du plaisir à suivre les délires du personnage incarné par G.Garcia Bernal (qui est vraiment un excellent acteur). D'ailleurs tout le casting est impeccable mais mention aussi tout de même à C.Gainsbourg et à A.Chabat. Pas un film du niveau d'Eternal Sunshine mais ce réalisateur est vraiment à suivre car il a un univers particulier.

C'est le genre de film qu'on aime ou qu'on déteste. Et comme l'ont dit d'autres intervenants, ce film rappelle la poésie et le monde féerique de "Eternal sunshine". Mais malheureusement, le scénario est de moins bonne facture. Néanmoins, j'ai pris du plaisir à suivre les délires du personnage incarné par G.Garcia Bernal (qui est vraiment un excellent acteur). D'ailleurs tout le casting est impeccable mais mention aussi tout de même à C.Gainsbourg et à A.Chabat. Pas un film du niveau d'Eternal Sunshine mais ce réalisateur est vraiment à suivre car il a un univers particulier.

Bien, bon film...mais...gnaaa....bon, je l'avoue j'ai pas envie de critiquer Gondry. J'ai pas envie parce que ses films sont un vrai artifice de couleurs, d'idées, de créativité, d'enfance qui font un bien fou par là où ça passe...soit...mais mais quand même il aurait pû être un peu plus court non? La prochaine fois Gondry, on rassemble ses idées et pourquoi pas on reprend un Charlie Kauffman qui emballera tout ça de façon plus digeste.

Michel Gondry prouve une fois de plus (et après Eternal Sunshine) toute l'étendue de son talent. Ce scénario original, mêlant rêves et réalité, est porté à l'écran par des acteurs sublimes. Garcia Bernal est excellent du début à la fin, tant il est naturel et comique. Gainsbourg est à la fois belle et touchante. Chabat est hillarant et De Caunes pétillante. On se régale devant un film hors des sentiers battus et on s'émerveille devant tant d'inventivité. On passe du rire à des moments moins comiques et on se surprend à souhaiter une chose : que les deux acteurs principaux finissent par s'embrasser. Pourtant, je ne dévoilerai pas la fin. Peut-être par déception ? En résumé, "The Science Of Sleep" n'estpas aussi bien que "Eternal Sunshine" mais juste sur la marche en dessous.