L'Assassinat de Jesse James

Titre original: The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Western
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 17/10/2007
Durée: 2h40
Synopsis : L’action se déroule en 1881 et Jesse a 34 ans. Tout en planifiant un nouveau braquage de grande envergure, il continue à faire la guerre à ses ennemis qui essayent de décrocher la récompense et la gloire liées à sa capture. Mais la plus grande menace pesant sur sa vie pourrait bien venir de ceux en qui il a le plus confiance...
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    6.3/10 10 votes - 10 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film L'Assassinat de Jesse James

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film L'Assassinat de Jesse James

Avis des internautesdu film L'Assassinat de Jesse James

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Publié le 23 octobre 2007
A lire les critiques « pro » plus élogieuses les unes que les autres, au vu du casting quatre étoiles et compte tenu que les westerns crépusculaires sont parmi mes préférés, c’est avec regret et une énorme déception que je suis sortie de la salle à la moitié du film… Car si du côté de l’interprétation il n’y a rien à redire et si les prises de vue sont absolument magnifiques, le film m’est apparu creux et sans âme. C’est une chose que de proposer au spectateur un film contemplatif tel que sait le faire Terrence Malick, sans est une autre que d’offrir une œuvre à ce point soporifique qu’on ne parvient même pas à s’intéresser aux personnages. Pire, malgré leur excellente prestation, on a juste envie d’aller foutre des baffes aux différents protagonistes (Casey Affleck - pourtant impeccable - en tête) tant ils paraissent à ce point insipides, voire pathétiques (dans le mauvais sens du terme). Sans doute « L’assassinat… » est-il l’exemple type du film où le spectateur « accroche » ou non dès les premières minutes. Dans l’affirmative, je présume qu’on peut y voir le mythe de la fin d’un monde, la symbolique d’une relation père-fils et le parricide qui s’en suit, la beauté et la dureté/désolation des grands espaces et la mise à nu des personnages face à ceux-ci, etc. Dans la négative, cela ressemble purement et simplement à un Valium visuel.

Publié le 22 octobre 2007
Malheureusement, quand j'ai lu qu'on comparait ce film à un Terrence Mallick, j'aurais dû me méfier.....car c'est beau visuellement, ça rien à redire. Mais qu'est-ce que c'est chiant !! Les dialogues sont creux et interminables. Les personnages sont inintéressants. Après une bonne première demi-heure, le film sombre dans un ennui profond....et ça dure 2H40 ! Les acteurs, eux, sont corrects et la musique est belle. Mais bon, faire de belles images est à la portée de n'importe quel réalisateur de publicité. Par contre, mettre de belles images au service d'un scénario et de personnages demande plus de talents. N'est pas Clint Eastwood qui veut.... Bref, j'ai détesté mais je mets 4 pour la beauté des images.

Publié le 22 octobre 2007
Long, lent, poétique, la référence à Mallick suffit amplement pour signifier les qualités visuelles et formelles de ce film. Nous sommes loin des western classiques où bons et méchants se tirent dessus sans se comprendre, ici, il ne se passe pas grand chose, l'activité principale de James et de son gang semble secondaire et la fin est déjà connue, néanmoins, ce qui compte c'est le cheminement personnel, en l'occurence, celui de Robert Ford. D'emblée, la question du pourquoi plane sur la réflexion et l'on se demande inexorablement ce qui va le pousser à tuer James. En même temps, son air de fouine et son côté emprunté connote une sensation de trahison et de malaise. Casey Afflecl est excellent, il est LA révélation du film.

Publié le 22 octobre 2007
Le jeu des acteurs est fabuleux (on découvre Casey Affleck, on s'y attendait avec Brad Pitt) et la photo est également époustouflante. Un film très esthétique mais au scénario creux, il ne se passe rien et on s'ennuie un peu pendant les 2h40 que dure le film... Bref, avis très très mitigé, seulement pour les fans de belles images et de bons acteurs !

Publié le 16 octobre 2007
Pour sur, Terrence Mallick s’est trouvé un disciple en la personne de Andrew Dominik… Même soucis de l’esthétisme, même intensité des cadrages et de l’image, même pondération dans la manière d’appréhender l’action. Il est vrai que ce « Jesse James » est remarquable par sa plastique. Il l’est tout autant vis-à-vis de son interprétation, Affleck inouï, Brad Pitt très inspiré, à la hauteur d’un Brando. Mais toutes ces qualités, ne peuvent toutefois enlever le côté passablement soporifique de l’entreprise. Beaucoup trop long, le réalisateur joue trop sur la minutie de sa mise en scène. Il est vrai que le pitch relève de l’anecdote, et qu’il fallait bien étoffer un peu. Le parti pris de s’attacher au bourreau et à sa victime en devenait donc très alléchant. Mais à force d’enfoncer le clou, par des scènes parfois empesées intentionnellement, la constante attention devient illusoire. De même, la fin à tiroirs, ne peut qu’agacer à moins d’être accro à ce genre cinéphilique un poil prétentieux. Car si les films de Mallick tiennent de l’extraordinaire, c’est principalement parce qu’il capte l’œil du spectateur, il l’hypnotise constamment d’un plan ou d’une scène d’une flamboyante beauté. Dominik y arrive parfois, mais donne malheureusement aussi dans la complaisance. Dommage.

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