"C'est pas ma mort qui va vous ramener votre putain d'miel !". Une grande réplique du cinéma qui trouve sa plus grande rivale dans un film du même niveau, la maison de l'horreur (1999) : "Ne me tuez pas, j'ai été adopté!". Le film débute bien, on se dit qu'on va avoir droit à du bon thriller psychologique original, ne sombrant pas dans le classique du psychotique habituel... Et en fait, non. Je vais maintenant faire ce que jamais je ne fais en commentant un film, vous donner envie de ne pas le voir en vous expliquant que l'homme d'osier est en fait une espèce de bucher auquel on fout le feu une fois par an en tapant un mec dedans (ici Cage) pour qu'il flambe et rapporte du miel l'année suivante. Ok ? Comme ça vous avez pigé le truc et ça vous évitera de claquer des sous dans un film aussi minable. Sauf si vous aimez rire des daubes.

Epoustouflant... de niaiserie. J'ai rarement vu une telle combinaison de grosses ficelles, de jeu impropable et indécis. Ce policier imbécile qui se perd dans une île de taré.e.s en menant une enquête à laquelle personne ne croit est un ramassis de lieux communs et de scènes aussi ennuyeuses que répétitives. *** PUB : la guerre à l'intelligence ***

Au début, on y croit et on se dit "tiens, un bon thriller..." Mais on est très vite désenchanté. Il faut se décider: soit en rire, soit en pleurer. La salle dans laquelle je me trouvais a opté pour le rire. Je ne comprends pas qu'un acteur tel que Nicolas Cage ait pu jouer dans un truc pareil!! A noter que c'est sans doute le film de série B dont l'acteur principal aura eu le plus gros cachet.

"The Wicker Man" est un film frustrant pour nous, les hommes. Parce que Nicolas Cage se retrouve à enquêter sur une disparition mystère dans une colonie retiré aux pratiques sectaires. Si le film reste un bon divertissement, il n'est pas pour autant exceptionnel. Les acteurs sont bien dans leurs rôles, l'histoire est originale et la fin atypique. Il manque pourtant un petit qelque chose qui aurait pu rendre ce film plus sérieux et digne de rentrer dans les Annales.