Le Testament du docteur Cordelier

Origine:
  • France
Genres:
  • Drame
  • Horreur
Année de production: 1959
Durée: 1h36
Tout public
Synopsis : Maître Joly, notaire, reçoit le testament du docteur Cordelier, un célèbre psychiatre, qui désigne comme héritier l'un de ses patients, un certain Opale. Ce dernier se révèle être un dangereux meurtrier. Mais on découvre bientôt qu'Opale et Cordelier ne font qu'un : le docteur s'est en effet transformé en buvant une drogue dans le cadre de ses recherches sur la source du mal et des forces des ténèbres.
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Avis des internautes du film Le Testament du docteur Cordelier

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Publié le 16 juillet 2006
La plus fidèle adaptation du Docteur Jekyll et Mister Hide ? Moins célèbre, bien que peut-être considérée comme la plus fidèle adaptation de Docteur Jekyll et Mister Hide signé Steveneson, Le testament du Docteur Cordelier n’est pas l’œuvre la plus marquante dans la carrière de Jean Renoir. Or, le film détient bien le venin nécessaire à captiver le spectateur durant toute sa longueur. Le très théâtral Jean-Louis Barrault incarne un troublant double-rôle (Docteur Cordelier et ‘Opal’), face à d’inquiétants personnages, campés par des acteurs surtout issus de la télévision. Une fiction qui marque en effet le début de l’ère des téléfilms – nous sommes en 1959 -, que Renoir incorpora presque par obligation, même si le film sortit finalement dans les salles en 1961. Car le réalisateur, parti émigrer aux States, n’attire plus vraiment les producteurs de cinéma, et doit se résoudre à utiliser les fonds mineurs et le matériel moins sophistiqué de la petite lucarne. Heureusement, Le Déjeuner sur L’herbe la même année, et le Caporal Epinglé, trois ans plus tard, donneront tort à ceux qui ne voulaient plus de lui. Quant à ce film-ci, on peut dire que sa teneur dramatique a plus que bien passé le cap du temps, et que tous les ingrédients sont réunis pour nous tenir en haleine. On en oublierait totatelement que le (télé)film ne fut tourné qu’en à peine dix jours. Très cocasse par ailleurs, la présentation du film par le réalisateur lui-même, ici (soi-disant) en direct de la défunte ORTF, tel qu’aurait pu l’imaginer un Hichcock par exemple…
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