World Trade Center

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2006
Date de sortie: 20/09/2006
Durée: 2h06
Synopsis : L'histoire vraie de John McLoughlin et Will Jimeno, deux officiers des autorités portuaires de New York, montés dans les tours jumelles le jour des attentats du 11 septembre pour en extraire des gens avant d'être eux-mêmes ensevelis par les décombres.
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    4.4/10 17 votes - 17 critiques
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Avis des internautesdu film World Trade Center

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Publié le 1 octobre 2006
Le film que j'aurais vraiment aimé aimer... Le début est très réussi grâce à une sobriété à laquelle Oliver Stone ne nous a pas habitués. On est happé par la narration jusqu'à l'effondrement très prenant de la première tour. La fin aussi aurait pu être réussie si Oliver Stone avait arrêté sa caméra après les images des métros vidés de leurs occupants. Malheureusement, les toutes dernières images font la part trop belle à la célébration facile et à l'émotion de circonstance: les images du barbecue anniversaire font penser à ce passage inutile du cimetière qui encombrait le final de la "Liste de Schindler" de Spielberg (un film autrement plus marquant par ailleurs): comment gâcher l'émotion en en montrant trop... Que dire du reste du film, c'est-à-dire de l'essentiel, si ce n'est qu'il est ennuyeux et plat. Et finalement hors sujet: les dialogues des deux policiers bloqués dans les gravats pourraient constituer la matière de n'importe quel film de guerre: les soldats bloqués dans les tranchées de "Platoon" par exemple ne vivaient pas autre chose. Les visions des personnages sont aussi présentées sous un jour tellement naïf qu'on n'y participe pas ou très peu... Les flash back tombent à plat. Les acteurs sont très peu inspirés. C'est d'autant plus dommage qu'on sent la volonté d'être fidèle aux souffrances intolérables qu'ont dû affronter les malheureux. Le seul point réellement positif du métrage est que Stone se soit un peu départi de ces tics épileptiques et de mauvais goût qui habitaient ses derniers films. Mais cela ne suffit pas à le replacer au premier plan. Paul Greengrass a fait beaucoup mieux avec "United 93", peut-être déjà le film définitif sur le sujet. Et la vision la plus dense du 11/09 est ailleurs encore, dans l'image finale du "Munich" de Spielberg, autrement plus riche de sens, d'émotion et de nuance.

Publié le 29 septembre 2006
Après Salvador, Platoon, Né un 4 juillet, J.F.K… on pouvait attendre d’Oliver Stone la vision choc du jour qui a ébranlé le monde en ce 11 septembre 2001. Comme à l’accoutumer, le réalisateur repose sa narration non pas sur l’évènement même, mais plutôt en l’illustrant à partir du vécu de personnages placés au cœur de l’action. Ici, un groupe de policiers coincés dans la galerie marchande qui relie les deux tours du W.T.C. Dès les première minutes, on frémit d’appréhension, justifiée par une reconstitution originale puisque filmée de l’intérieur, elle nous apporte une vision impressionnante jusqu’aux effondrements respectifs des deux tours. On se félicite alors de tant d’audace. Mais elle n’est que d’une courte durée. Car très vite tout se fige, normal dira t-on puisque les survivants sont coincés dans les décombres ! Et par conséquent, il faut meubler les vides. Et c’est justement là que cela se dégrade… Non pas le récit par lui-même, basé sur des témoignages dont on espère que Stone n’a pas voulu les « sensationnaliser », mais plutôt de la manière dont il les traite. Un petit coup de bobine en alternance sur les miraculés, qui en pareille circonstance réfléchissent logiquement au sens de leur vie, fondue au noir, enchaînement sur les familles de ceux-ci, qui vient illustrer pesamment ce que ces deux-là pensent. Soit On pourrait respecter ce genre de scénario, ce ne serait pas le premier du genre à travailler la guimauve dans le genre film catastrophe. Mais Stone va plus loin et dépasse les codes. Ses personnages sont pour le moins diminués. D’émotions sincères d’abord, car question crédibilité il faut chercher loin. Diminués aussi par un amoncellement de poncifs et clichés à tout va… Et si ce n’était que ça ! Car même la mise en scène en rajoute, jusqu’à l’apparition christique qui frise la débilité et provoque l’hilarité… Oliver Stone est un ancien G.I, il filme comme tel ! Sa compétence de cinéaste ne devrait pas dépasser les scènes de combats, d’affrontement, d’action. Dès qu’il tend à décrire des sentiments autres, il s’embourbe dans le démonstratif et la caricature. Dommage !

Publié le 28 septembre 2006
WTC7 - tapez juste cela dans votre moteur de recherche favori. C'est cela la polémique abordée dans le film en l'espace de deux secondes seulement il est vrai, par Oliver Stone! Mais cela en dit long cependant... WTC7 - Cad la troisième tour qui s'est écroulée ...de façon mystérieuse, entendez, à mis mots, une démolition contrôlée. Je lis tous vos commentaires, de professionnels et amateurs comme moi confondus, et réalise avec plaisir que vous attendiez, tout comme moi, de la truculence et de la polémique de la part de Stone. Comment faire mieux de sa part?! Si Stone a des intimes convictions sur cet évènement étouffé tant par les commissions d'enquête, que par la presse, comment faire mieux que d'effleurer ce difficile sujet en deux secondes seulement, ce pour jouter la critique (Entendez aussi ...les diverses censures...) Deux secondes c'est bien peu, il est vrai, pour réellement prendre plaisir assis face à l'écran ...pendant deux heures et six minutes durant. Fort heureusement, la big production annoncée par le titre, s'avère aussi être un bon film de part sa bonne dose d'émotions admirablement bien rendues - tendance "côté familles des victimes". En tout cas, si vous êtes un peu attaché à Stone, allez voir ce film. Seule ombre au tableau: attendez vous quand même à passer environ une heure sous les gravas... ;o) Bon film à tous! Amaury

Publié le 27 septembre 2006
Le titre n'était pas des plus sobres, l'affiche pas davantage. Malgré tout, j'avais déjà la larme à l'oeil à peine le générique commencé,. C'est dire si je me trouvais dans un état d'esprit sensible et réceptif. Mais en définitive, c'est justement l'ouverture du film sur une journée s'annonçant trompeusement banale à Manhattan qui me semble le plus cruellement touchant. Hésitant entre drame intimiste et catastrophe massive, le réalisateur ne semble pas se décider à choisir son genre et nous offre un spectacle hybride qui s'essouffle rapidement. United 93 avait pourtant prouvé qu'on pouvait traïter le sujet de manière digne mais poignante. Mais en rivant notre attention sur la survie de ces deux officiers, Oliver Stone omet gravement d'équilibrer son récit avec le chaos ravageur qui gronde en surface. Il dérange et choque en décidant de ne montrer que très ponctuellement l'ampleur de ce drame. Par conséquent, il rate son final: ce n'est plus une goutte d'espoir au mileu de l'enfer, c'est un hoquet risible et pathétique. Entendons-nous bien, l'histoire de ces survivants est bien évidemment terrible et magnifique. Malheureusement, un traîtement aussi convenu et maladroit lui enlève toute puissance. On se surprend à trouver le temps longuissime pendant le sauvetage. Impardonnable pour des faits gravissimes et bien réels! Pire, ce film ne réussit à rendre que faible justice à l'ensemble des actes de bravoure qui on'ont pas manqué d'être fournis ce jour-là. Inqualifiable gâchis pour un propos insupportablement dépourvu d'envergure. Hormis les plans interminablement enfumés des tours et de leurs ruines, seuls quelques rares images de cette foule de blessés hébétés offrent un trop furtif sursaut d'horreur. Jusqu'aux dialogues, dont on déplore la totale platitude. Pour une fiction, le résultat aurait encore été passable. Mais étant donné qu'il s'agit de douloureuses épreuves vécues, ce semi-échec en devient inadmissible.

Publié le 25 septembre 2006
D'un bout à l'autre, il n'y a que l'ennui, et au final, j'en ressors avec une grande déception. J'ai l'impression que le réalisateur a hésité entre différents genres cinématographiques sans être capable de trancher. J'ai failli sortir avant la fin. Ce film équivaut à du temps perdu et même les docu-fictions et autres documentaires sortis dernièrement tiennent mieux la route que cette soupe indigeste. Assurément, mon plus mauvais film depuis le début de l'année.

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