Casino Royale

Origines:
  • États-Unis
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Action
  • Aventure
  • Espionnage
Public: Tout public
Année de production: 2006
Date de sortie: 22/11/2006
Durée: 2h24
Synopsis : Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    7.3/10 71 votes - 74 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Casino Royale

  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Casino Royale

Avis des internautesdu film Casino Royale

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 16 janvier 2007
Cette nouvelle adaptation du héros de Ian Flemming vient enfin révolutionner le genre sans pour autant le dénaturer. S’il fallait une preuve de cette intention, elle tient en ce mémorable clin d’œil qu’est le générique de début qui joue astucieusement sur l’imagerie Bond tout en lui insufflant une vraie modernité. Suit une scène d’action ahurissante, chorégraphiée au millimètre, puissante et très nerveuse. Rien que cette partie relève de l’anthologie, et elle n’est qu’un échantillon. Car le film tient toutes ses ambitions. Si l’on évoque la guerre froide, si les girls sont d’une plastique irréprochables, si la scène de plage est sensuelle, cela ne sert qu’à mettre en valeur notre James. Débarrassé de ses gadgets « faciles », il est bien plus aventurier mercenaire qu’agent secret. Adieu le dandy précieux et flegmatique, bonjour le mâle, détaché, narquois, qui souffre et n’hésite pas à se salir. Daniel Craig en ce sens est parfait, bourrin à souhait, plutôt baraqué, l’œil torve. Il est parfait. Parfait aussi Mads Mikkelsen (Adam’s apples, Pusher) dans le rôle du « Chiffre ». Au final, on se réjouit d’une telle sagacité, d’une telle démonstration de talent, et on en redemande.

Publié le 16 janvier 2007
Ce que j'ai à dire sur ce film ne rajoutera rien à ce qui a déjà été écrit, je me contenterai donc de la conclusion : un James Bond "retour au sources", jouant un peu trop ou trop peu sur l'effet fan par des révélations sur le passé du personnage qui auraient pu être mieux exploitée, mais on y croit à nouveau et on a enfin un scénario qui teint debout. Ah oui, et sans doute une des meilleurs scènes de poker jamais filmée.

Publié le 15 janvier 2007
Avant toutes choses, je dois dire que les derniers James Bondm'avaient beaucoup déçu. Une avalanche d'action hi-tech improbable au détriment du scénario... Dans Casino Royale, le réalisateur porpose un "retour aux sources" en s'inspirant d'un ouvrage d'Ian Fleming, comme au bon vieux temps des Dr No, Goldfinger & co. On obtient donc une ambiance plus agréable, plus humaine, avec des personnages plus attachants, et une histoire un poil plus réaliste que les précédentes. Je regrette toutefois la partie "James Bond romantique à l'eau de rose" dans le film. Ca ne colle clairement pas au personnage tel qu'on le connaît, et l'on a franchement le sentiment que cette touche de romantisme n'a été apportée qu'à cause de milliers de lettres d'associations féministes se plaignant du machisme du héros... Ceci dit, c'est un film très agréable, que je recommande chaudement aux amateurs de l'espion anglais qui furent, comme moi, déçus par les derniers volets.

Publié le 9 janvier 2007
En tant que très grand fan de James Bond, c'est seulement maintenant et après avoir vu le film quatre fois que je viens donner mon avis. Après que les producteurs et scénaristes aient "américanisé" le personnage lors de la période Brosnan qui comportait des films d'action bourrins (GoldenEye, Tomorrow Never Dies), une tentative de retour aux sources ratée (le très mou The World is not Enough) et un véritable film d'espionnage malgré une deuxième partie exagérée mais jouissive (Die Another Day), ils ont cette fois-ci décidé de faire un grand bond en arrière et de dépoussiérer un mythe considéré pour beaucoup de cinéphiles comme has been. En adaptant le premier roman de Ian Fleming, horriblement parodié en 1967 mais jamais porté à l'écran officiellement pendant quarante ans, Wilson et Brocoli ont pris un risque énorme tant le James Bond de CASINO ROYALE est très différent de celui qui a été interprété dans les films précédents : froid, arrogant, égoïste, prétentieux, brutal et se comportant comme une véritable crapule tuant de sang-froid sans le moindre remord. Pour se faire, il fallait exclure tous les comédiens "beaux gosses" qui ont été auditionné pour le rôle de l'agent secret le plus célèbre de la planète, il faut un acteur à formation dramatique capable de laisser passer toutes les émotions du roman, de la violence à l'amour en passant par la tristesse et le sentiment de trahison. Critiqué pour sa blondeur plutôt que par son jeu, Daniel Craig est l'homme de la situation. Beau, grand, musclé, charismatique, regard perçant et flegme Britannique évident, il EST véritablement James Bond. Si on regarde en arrière, aucun acteur (ou presque) n'a été fidèle au personnage décrit dans les romans : Connery était un dragueur mais un bon bagarreur; Lazenby un gros fada sans talent ni jeu correct; Moore un papy comique qui a failli couler la saga (sur les sept films dans lesquels il a joué, seulement trois en sont très bons); Dalton était très académique mais se rapprochait déjà de plus en plus du personnage original et Brosnan n'était qu'un mannequin de La Redoute ne salissant jamais sa chemise et qui restait invulnébrale, comme un super-héros. Il est donc plus qu'évident que l'arrivée de Craig fait un bien fou et donne un sacré coup de jeune à la saga, tant il est archi fidèle à l'agent secret imaginé par Fleming. Les scènes d'action sont peu nombreuses mais leur longue durée compensent ce petit manque et l'absence totale de gadgets ainsi que de Q ou de Moneypenny laisse respirer le spectateur et le fan assidi qui en avaient marre de se farcir la même recette pendant chaque épisode. CASINO ROYALE revient donc à un Bond traditionnel, plus vrai que nature et surtout ultra réaliste, donnant au personnage des faiblesses psychologiques bienvenues. Le meilleur James Bond, devant "From Russia With Love", "Goldfinger" et "The Living Daylights".

Publié le 7 janvier 2007
L'esprit de james bond est totalement respecté. Craig joue à la fois sur le plan de l'efficacité, qui sied à son personnage mais aussi de la vulnérabilité, ce qui est relativement nouveau. Une fois n'est pas coutume, les émotions et les souffances du célèbre agent secret ont été mises en avant. Dans la première partie du film, il est impitoyable. Dans la seconde, il se découvre. Les effets spéciaux sont impressionnants et le scénario tiens la route, ce qui n'a pas toujours été le cas dans les précédents. Sans oublier l'humour so british, ingrédient incontournable d'un bon JB. Un très grand cru, n'en déplaise aux puritains et anti-conformistes de tous genre.

Ils recommandent ce film

Partager

Suivez Cinebel