Pastiche révolutionnaire de 68-ars qui pensent qu'ils sont les maitres de l'amour et qu'ils ont un avantage sur les jeunes. A Cannes ils découvrent que tout le monde se moque d'eux. Avec un Edouard Baer surprenant, qui semble ne pas croire dans les sentiments et qui a peur de la mort, un Godin qui se promène comme un vieux ours en manque de miel d'amour. Le film n'ennuie pas un moment et on fait des découvertes sur la psychologie féminine. Bel étude sur le comportement de la troisième génération en quete de nouvelles expériences sur le tapis fond du festival de Cannes qui n'a pas encore livré tout ses secrets.

Etrange essai de film, entre le beauf complaisant et la mise à nu courageuse et sincère. Un film brut et nombriliste sur la crise sexuelle de la presque soixantaine et les idéaux révolutionnaires périmés, qui ne s'esthétise pas, qui ne se met pas en valeur et qui s'autodétruit de l'intérieur. A la fin, Mister Bucquoy fait le deuil de sa capacité à séduire les jeunes filles, on espère pour lui que ça lui permettra de penser à autre chose, de faire des films plus aboutis, et de s'évader enfin de son rôle d'éternel adolescent. Good luck tintin