Pour être bref, j'ai savouré toutes les minutes du film. Cependant, même en étant parti sans aucun a priori ni parti pris, je me suis surpris prendre parti d'Israël qui donne l'impression de lutter pour sa survie. Ce film est à la limite de l'impartialité et les dernières secondes ne font que confirmer cette idée. Le génie de Spielberg a été de faire la lumière sur la spirale de la violence dans laquelle les 2 pays se trouvent prisonniers malgré eux. J'ai beaucoup aimé la visite dans la famille de Louis tout comme le dialogue de sourd entre le radical de l'OLP et Avner. Allez le voir!

C'est du Spielberg quoi !!! On aime, on aime pas, c'est selon. Vu que c'est inspire de faits reels, il va sans nul doute que tout au long du film, vous serez amene a prendre parti pour l'un ou l'autre camp. Ce qui est bien, c'est que les pratiquent s'opposent dans les deux camps. A voir !!!! Prenez a boire car 2h43, c'est qd meme long.

Une chasse à l'homme sur plusieurs continents, filmée avec brio sur un thème délicat abordé avec justesse. Le film narre les représailles, cautionnées par Golda Meir, menées par un groupe d'agents du Mossad israélien vis-à-vis des auteurs de la tragique prise d'otages des JO de Munich en 1972, qui s'était achevée avec la mort de 11 athlètes. Le film est servi par une mise en scène aux tons froids, par une sobriété de jeu dans le chef des acteurs qui n'excèdent jamais les limites de leur personnage, et son réalisme cru est accentuée par une photographie pâle et des séquences filmées caméra à l'épaule qui lui confèrent un caractère presque documentaliste. Au-delà du thème perceptible en filigrane - le conflit israélo-arabe et l'éternelle question de la possession de la terre - Spielberg parvient à distiller un questionnement dont la portée s'élève au-delà des raisons et des enjeux, pour se situer plutôt dans la démonstration du non-sens lié à l'escalade de la violence et des représailles en série dans le chef des partisans des deux camps. Avec distance et à-propos, le film dépeint la subjectivité des affections, le regard conditionné par le sérail des origines, les parti-pris irréconciliables engoncés dans un moule ou s'entremêlent foi et passion. Brodé autour d'une structure narrative épurée et favorisant l'allusion, l'ouvrage de Spielberg est d'un modernisme intense. Il porte un regard pertinent sur l'humanité à l'oeuvre derrière les actes de violence motivés par la loi du talion, et, sans jamais verser dans le sentimentalisme, réussit encore une fois illustrer l'impossible conciliation de l'appartenance et de la perception de la justice. Même s'il n'est pas exempt de défauts, le film constitue une réelle contribution du cinéma à la conscientisation.

Je ne vais pas faire une critique très fouillée... d'autres la feront mieux que moi... C'est un film à voir, certainement pour son thème hyper actuel, pour sa photographie, sa réalisation, son montage et ses reconstitutions d'époque qui son parfaits... c'est cru, c'est sombre, c'est glauque et même inquiétant... inquiétant de voir comment la spirale névrotique de la violence et du fanatisme ne mène à rien, triste de voir le monde sous ce travers pourtant si quotidien... L'homme est pire qu'une bête, sauf que lui à la prétention de crier qu'il ne l'est pas.

Probablement un peu trop pacifiste mais avec quelques reflexions intéressantes qui ne seront comprises que par une partie du pulic. A voir pour se rappeler ce que les terroristes sont prêt à faire et à rapprocher aux élections désastreuses en Palestine.