Syriana

Origine:
  • États-Unis
Année de production: 2005
Date de sortie: 01/03/2006
Durée: 2h07
Tout public
Synopsis : Dans un Emirat du Golfe, une ère nouvelle doit bientôt s'ouvrir avec l'arrivée au pouvoir du jeune et charismatique prince Nasir. Réformiste et progressiste, l'héritier du trône est décidé à rompre les relations privilégiées que son pays entretient avec les Etats-Unis. Sa première mesure : accorder les droits de forage de gaz naturel à une compagnie chinoise. Le coup est rude pour le géant texan Connex Oil, qui, pour maintenir ses capacités de production, décide de racheter la petite compagnie texane Killen. A Washington, l'annonce de la fusion attire l'attention du Ministère de la Justice. Le puissant cabinet d'avocats Sloan Whiting est engagé pour veiller au bon déroulement de cette opération douteuse. De retour dans la capitale fédérale, le vétéran de la CIA Bob Barnes se prépare à 'pantoufler', mais une dernière mission lui est proposée : éliminer le prince Nasir. Mais Barnes est trahi par un de ses contacts locaux et l'opération tourne au fiasco. L'agence, à laquelle il avait consacré toute sa vie, le lâche brutalement...
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    6.8/10 77 votes - 78 critiques

Posters du film Syriana

Photos du film Syriana

Avis des internautes du film Syriana

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Publié le 19 février 2017
Syriana aurait mérité un traitement moins alambiqué dans son script pour intéresser le spectateur et pour ceux l'ayant regardé jusqu'au bout et n'ayant pas tout compris, de se sentir moins frustré.

Publié le 30 janvier 2007
mal reçu par la critique à sa sortie, pas vraiment porté aux nues par les spectateurs et ... récompensé par l'union des critiques belges : comprenne qui pourra. Le film politicard et populiste a de beaux jours devant lui.

Publié le 24 avril 2006
Ce film d'espions et d'espionage suit un suite chronologique qui peut déconcerter, il fait appel à l'induction, mais la conclusion et les différentes scènes du film s'éloignent du cliché des films américains peignant tout en noir ou blanc. Il pourait être la source de controverses surtout aux Etats-Unis. Je ne vous conseille pas d'aller voir ce film, si vous ne vous êtes jamais intéressé à la géopolitique, à la famille royale saoudienne ou le hezbollah. Ce film n'est pas pour vous! Si vous êtes prêt à avaler autrechose que de la purée qui ne vous demande pas d'effort, allez y!

Publié le 19 avril 2006
Fort actuel, le film traite des tenants et aboutissants du négoce de l'or noir: le pétrole. Qui le dirige? A qui cela profite-t-il? Quels sont les personnes et sociétés qui gravitent autour de son commerce? Comment vont-ils assumer leurs intérêts divergents et convergents? Il s'agit d'un film, pas d'un documentaire. Ce qui signifie que, malgré qu'il emploie le point de vue de plusieurs protagonistes fort dissemblables (un ancien agent secret de la CIA, dépassé - un avocat devant avaliser une fusion entre deux groupes pétroliers - un jeune émir réformiste d'un état pétrolifère - un immigré pakistanais attiré par l'intégrisme religieux suite à sa mise à pied - un analyste financier confronté à un drame familial) et tous reliés par l'histoire, il adopte quand même une ligne directrice propre et donne son opinion sur le sujet. Ce n'est pas LA vérité, c'est une vérité: celle de son réalisateur-scénariste. L'histoire est assez touffue, parfois exagérément. Il ne faut pas être fatigué pour suivre ce film: il requiert toute votre attention. Il ne se passe pas beaucoup d'action non plus. Malgré leur évolution à chacun, on a l'impression que la vie de ces personnes en est à un stade d'attente, d'immobilisme, qu'ils se laissent porter par les évènements et réagissent ensuite. Bref, que cela les dépasse. En deux heures de film, ne vous attendez pas à des poings dans la gueule, des poursuites de voitures ou des bisous dans des draps en soie immaculée. C'est pas le propos. Bref, à la fin de l'histoire, on n'a pas vraiment avancé... Concernant le scénario, si vous suivez l'actualité, vous n'apprendrez pas grand-chose. D'ailleurs, je ne pense pas que ce soit le but du film. Il ne s'agit pas d'un travail d'éducation mais plutôt d'une histoire (fictive) tournant autour du monde du pétrole. Stephen Gaghan s'est fait remarquer avec le scénario de Traffic (réalisé par Steven Soderbergh), oeuvre dense et prenante basée sur le monde de la drogue et des personnages impliqués dans son commerce, que ce soit dans sa distribution, sa consommation ou le combat mené pour le démanteler. Ici, il a repris exactement le même style de mise en situation (pas de premier rôle mais une multitude de personnages de premier plan - option de présenter un maximum d'aspects en un seul film), à un degré malheureusement inférieur. C'est en effet moins transcendant, un peu réchauffé. Est-ce parce qu'ici, il s'est également chargé de la réalisation, alors que l'excellent Steven Soderbergh (Ocean Eleven, mais surtout le très mésestimé Out of Sight et l'extraordinaire The Limey) réalisait celle de Traffic? La photographie et la mise en images, par contre, sont assez réussies. Et les acteurs (excepté Matt Damon qui semble un peu à côté de ses pompes) très justes. Un film qui a le mérite de s'intéresser au monde actuel du pétrole et évite quelques lieux communs à ce sujet. Cependant, voulant peut-être s'inscrire dans la lignée d'un très bon Traffic, il peine à décoller et laisse finalement ses spectateurs à distance, ne réussissant pas à leur faire ressentir les émotions voulues (intérêt, suprise, colère, stupéfaction, dégoût). On s'assied, on assiste de loin, on repart. On n'est pas impliqué.

Publié le 18 avril 2006
Syriana est à l'image de la situation actuelle au Proche-Orient, complexe et confus. Le film démontre que personne ne maîtrise la situation et que la partie visible de l'iceberg, les attentats kamikazes, ne sont qu'une infime partie des atrocités et coups bas profèrés dans cette partie du monde. L'être humain, quel que soit son statut, est prêt à tout pour profiter économiquement de richesses naturelles. Un film volontairement brouillon qui a le mérite d'exister et de ne pas prendre le spectateur par la main, comme le cinéma américain sait si bien le faire

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