Sans blague, j'ai failli sortir de la salle au milieu de la projection! L'avez-vous remarqué, mais à chaque fois que le protagoniste se prépare à illiminer l'un de ses concurents, il y a un imprévu qui se présente pour retarder l'acte. On l'accepte une fois, peut-être deux fois, mais trois fois cela commence à bien faire. Tenez, même lorsqu'il jette l'arme dans le fleuve, il y a un un mec sur l'eau qui le reçoit presque dans la tronche. Bref, beaucoup de facilité pour donner un peu de suspens, style: Oui ou non va-t-il être démasqué? Dommage, ce n'est pas le meilleur film de Costa Gavras, que j'aime avec les célèbres Missing, Z ou l'Aveux.

Agréable visionnage d'une oeuvre très intéressante. Le thème est d'actualité et devrait en faire réflechir plus d'un. Dommage que K. Viard soit trop souvent placée dans des second rôle un peu fades.

Un très bon film dans l'ensemble. Outre l'excellente performance de José Garcia, le film nous interpelle par son thème actuel. Même si les histoires de meurtre font partie de la fiction, elles servent à nous faire comprendre l'état actuel où l'on ne peut parfois compter que sur soit. Cet humour noir dont on parle dans la presse est certes présent mais seulement avec quelques touches ce qui constitue un bel équilibre. J'ai trouvé que les victimes (celle qui travaille dans le restaurant et l'autre qui vend des costards) étaient extrêmement attachantes. J'ai également apprécié la fin du film qui à mon sens cadre bien avec l'ensemble du film.

Excellent film, histoire, acteurs, dénouement (mais non la jeune femme en blanc à la fin du film n'est pas la fille de J garcia, il y a une "légère" différence d'âge !!, c'est juste que la roue tourne ....et cette jeune femme est elle aussi sans emploi etc etc ... . Un petit bémol quand même : il y a quelques longueurs. Mais dans l'ensemble c'est du tout bon cinéma.

La loi de la jungle appliquée aux rapports professionnels et plus spécifiquement au processus de sélection et d'embauche. Un scenario que l'on qualifierait volontiers d'invraisemblable jusqu'à ce que l'actualité nous en fasse un jour (peut-être pas si éloigné) découvrir l'horreur. C'est bien fait, bien filmé, bien joué. Le message est clair, c'est Bruno Davert qui nous le dit : faites d'urgence revenir l'humain dans notre quotidien, qu'il soit professionnel ou de tout autre ordre. Le culte de la performance, de la rentabilité, du chacun pour soi nous conduit droit dans le mur