Les Parisiens

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2004
Date de sortie: 22/09/2004
Durée: 1h59
Synopsis : Une kyrielle de personnages, souvent marginaux, mais rêvant tous d'être sur le même échelon de ce que l'on pourrait appeler "l'échelle amoureuse de Richter", se croisent et composent un inventaire à la Prévert. Parmi eux, un couple de chanteurs amoureux l'un de l'autre, Shaa et Massimo, qui nous guide dans le cours de cette histoire.
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    6.7/10 18 votes - 19 critiques

Avis des internautesdu film Les Parisiens

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Publié le 22 septembre 2004
75/100 Si on le regarde avec un oeil de critique professionnel, on voit du Lelouch à la louche. Point. Mais si on le regarde en bon public, en se plongeant dans l'ambiance sans se poser de question, on ne s'ennuie pas un seul instant. Il y a de l'humour, de l'émotion, & on passe un bon moment.

Publié le 21 septembre 2004
L'amour, toujours l'amour... voilà un sujet qui remplit toujours les salles de cinéma! Lelouch, moi j'adore, c'est une griffe, une touche perso qui ne se dément jamais. Alors évidemment, j'allais pas rater l'avant première organisée par l'UGC Toison d'Or ... Introduction par le réalisateur lui-même, accompagné de l'actrice Maïwenn, tous deux très sympathiques. En sortant de la salle, ma première impression a été une sorte de perplexité car je n'ai pas ressenti l'intense vibration que j'avais eue sur La Belle Histoire, et puis, je dirais bilan positif, très belle surprise car finalement, ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais, et c'est encore mieux ainsi. Quant aux critiques, qui, dixit le réalisateur, le descendent en flèche, je me demande s'ils ont un jour été réellement amoureux, parce que sinon, je pense qu'ils auraient compris l'histoire. Allez, 10/10, ce film le mérite.

Publié le 21 septembre 2004
C'est l'histoire de couples qui s'aiment et qui baisent mais pas forcément en même temps. Parce que "[On est] fidèle tant qu'on a pas trouvé mieux" - une réplique qui revient plusieurs fois dans le film -, ces hommes et ces femmes font l'amour sans s'aimer et, lorsqu'ils ne couchent plus ensemble, se rendent compte à quel point ils s'aiment. Vous avez du mal à suivre ? Normal, c'est du Lelouch. En résumé, le réalisateur et scénariste des Parisiens (1er volet d'une trilogie intitulé Le genre humain) nous raconte la plus vieille histoire de l'humanité : c'est le cul qui fait tourner le monde. Seulement, comme le cinéaste est malin, il dépose sa marque sur l'ensemble et Claude Lelouch nous entraîne au coeur des intrigues sentimentales de monsieur et madame Tout-le-Monde. Dans les Parisiens, évidemment, c'est beaucoup plus romanesque : avec des chanteurs de rue qui deviennent des stars, des artistes ratés, des comédiennes embourgeoisées, un imprésario caricatural, un milliardaire de la pizza, un directeur de presse, le propriétaire d'un club de jazz et ses serveuses, ou encore, un duo de clochards ; le tout sous les paillettes de la ville Lumière à Noël. Chabadabada, chabadabada ! Bref, 1heure et cinquante neuf minutes pour pas grand chose ; même si on retrouve un Lelouch un peu plus en forme que dans son précédent opus, "Ladies and gentlemen" et, grand consommateur d'allégories façon "La belle histoire". Cette fois-ci, la belle s'appelle Maïwenn, une jeune actrice de presque trente ans mais qui n'est pas pour autant une débutante (aperçue dans L'été meurtrier et Indochine, remarquée dans Léon et le Cinquième élément). Non seulement elle est jolie mais elle sourit aussi bien qu'elle ne pleure (Et, accessoirement, donne envie aux enfants de se laver régulièrement les dents). Par ailleurs, Maïwenn est bien ce que Lelouch filme de mieux ici. Pour le reste, les vues de Paris by night sont tellement clichées qu'on se croirait chez un marchand de cartes postales. De plus, faire des images esthétiques avec, entre autres, des châteaux, des appartements feutrés, un théâtre à l'italienne, des boites de Jazz et le paysage du Lubéron ; voilà un exercice à la portée de n'importe quel réalisateur débutant. Revenons aux comédiens. Massimo Ranieri (acteur/crooner italien polyglotte) en rôle principal, pas vraiment convaincant, du moins pas autant que s'il vantait les mérites d'un somnifère dans une pub. Comme c'est souvent le cas chez Lelouch, ce sont les seconds rôles qui tiennent les piliers du film et qui nous enchantent. Le jeu des acteurs, c'est le domaine dans lequel le réalisateur excelle, avec celui de faire tourner simultanément une multitude de têtes d'affiches pour pas cher. Mathilde Seigner est formidable (c'est un pléonasme) ; une Michèle Bernier inattendue et sublime dans un rôle dramatique ; Ticky Holgado émouvant dans son dernier rôle et à qui le film est dédié ; Arielle Dombasle égale à elle-même dans l'autosuffisance. Sans oublier les nombreux habitués, utilisés à contre-emploi et dont on redemande : Michel Leeb, Francis Perrin, Cyrielle Claire, Agnès Soral ; impossible de tous les citer. On y voit même Claude Lelouch dans son propre rôle ! En queue de cortège, parce qu'il en faut aussi, les fadasses Alexandra (Martines et Kazan). Autre élément indissociable des films du cinéaste : la bande son. On appréciait que Nicole Croisille soit en jachère depuis plusieurs épisodes mais, hélas, ça pleurniche toujours autant quand Massimo Ranieri et Maïwenn s'attèlent à la tâche. Ça tourne en boucle avec des paroles made in gnangnan. Résultat : ça énerve les oreilles et ça fait bailler la bouche des spectateurs. A la sortie de la séance, les effets spéciaux des principaux sponsors (Citroën, Dior, Paris Match et les bijoux Chopard) ne vous auront pas échappés. Sans eux, Claude Lelouch nous aurait très certainement livré un film un peu plus goûteux et en dehors des sentier battus.

Publié le 18 septembre 2004
J'ai vu le film hier soir en séance gratuite... et j'en suis ressortie EMUE, REVOLTEE et HONTEUSE : Emue par une film magnifique, d'une vérité dérangeante. Révoltée que MONSIEUR Lelouch ait du en arriver à brader son film pour que le public se déplace et HONTEUSE de n'avoir pas payé ma place pour vivre 1h30 de pur bonheur. Merci MONSIEUR Lelouch, si vous le pouvez foutez-vous des critiques. Nous on est là !!!

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