Radio Favela

Titre original: Uma Onda No Ar
Origine:
  • Brésil
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2002
Date de sortie: 11/08/2004
Durée: 1h33
Synopsis : Un taudis à flanc de montagne, sur les hauteurs de Belo Horizonte. Quatre jeunes garçons rêvent de lancer une station de radio par et pour les habitants de leur favela. Malgré le manque de moyens, leur projet amateur connaît un succès fou: la voix des favelas se fait désormais entendre partout. Les appels pour retrouver des animaux perdus ou enterrer la hache de guerre entre familles sont entrecoupés de morceaux d'une musique remuante: hiphop, rap, funk, soul et samba. Le tout est émaillé d'observations sur la vie quotidienne, dans lesquelles Radio Favela ne ménage pas les instances officielles. Celles-ci sont loin d'apprécier.
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Avis des internautesdu film Radio Favela

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Publié le 23 août 2004
Un film brésilien de Helvecio Ratton. Un film qui ressemble à un documentaire. Il s'agit d'un jeune métis brésilien (interprété par Alexandre Moreno) qui caresse le rêve de créer une radio destinée aux paumés de la favela (bidonville) de Belo Horizonte.. Il s'accroche à son rêve, y fait participer trois amis, refuse l'argent de la drogue proposé par un quatrième copain, et réalise son rêve. Cette radio pirate qui remporte un franc succès reçoit pour finir les agréations nécessaires. Le musique qui accompagne le film est loin des Jobim et autres Sergio Mendez chers à nos coeurs, le hip-hop, rap, funk, soul et samba ne nous ont pas enchantés. Plutôt qu'une longue critique, nous préférons quelques citations sur l'importance d'un rêve et de sa réalisation : Le rêve est un facteur de légitimité (Roger Callois) ; Toute culture réelle, belle et noble, est fondée sur le rêve (John Cowper Powys) ; Dans l'inutile, il faut être divin ou ne pas être (Paul Valéry) : et toutes ces phrases admirables de l'admirable Jean Raspail ; - Ce sont les orphelins du rêve, les meilleurs d'entre tous les hommes, ceux que nos sociétés collectives étouffent - L'important, c'est que l'idée soit préservée, qu'elle soit venue jusqu'à nous. Le reste n'est que petitesse humaine - Pikkendorf eut ce mot : « nous mourons tous pour le même empire, celui qui n'a ni terres ni frontières et que nous portons en nous... » - - Il ne faut jamais abandonner le rêve aux petits hommes. Je devenais sauveur de rêve. Je n'ai jamais cherché à comprendre, aujourd'hui encore moins qu'hier. L'homme n'a pas le pouvoir d'analyser la foi. S'il s'en arroge le droit, sa foi meurt. - ... il devenait l'écho de son rêve. - Mais l'idée survivait... - Ces rencontres faisaient figure de miracle : si d'autres que nous avaient rêvé, l'espoir était permis. - ... telle est la vérité de Mme la duchesse de Berry : rejetant « la voix de la raison », elle n'a écouté que celle de l'honneur. Nous estimons ces citations plus explicites que le meilleur des commentaires...
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