Avec Gente di Roma, c'est la première fois qu'il s'agit d'une démonstration de l'utilisation qualitative de la camera vidéo légère. Le matériel discret qu'est la vidéo dv devient un nouveau langage. Monsieur et Madame tout le monde sont là dans leurs actions les plus naturelles, les plus quotidiennes avec les joies, les bizarreries, les stress, les malheurs; la routine quotidienne est dévoilée avec une proximité étonnante. Un voyage dans Rome qui peut etre le voyage dans n'importe quelle ville! Il s'agit juste du regard posé sur ce que nous voyons en suivant notre chemin; une découverte des petits bouts de vie de chacun de nous. La caméra vidéo donne ici la réalité telle quelle et permet une identification spectatorielle continuelle. Les tranches de vies démontrées sont tellement vraies, c'est comme le miroir de nos propres situations déjà rencontrées et déclanchant forcement un pathos grandissant. On passe d'un sujet à l'autre avec beaucoup de finesse et on s'éclate. ça fait bien longtemps que je n'avais pas partagé de tels fous rires avec toute la salle de spectateurs. Foncez voir ce dernier Ettore Scola, sans hésitation! Charon RC

Je croyais allé voir un film d'Ettore Scola . He bien j'ai été très très déçu . C'est un documentaire de classe c .C'est la première fois de ma vie que je sort d'un cinéma après 30 minutes . Des documentaires de ce genre il - y - en à des millions . J'ai perdu 30 minutes de mon temps.

Précisons : j'aime le cinéma et j'adore Rome ! Ce fil de Scola m'a profondément déçu. Je l'ai trouvé construit, pas spontané pour un sou. Sans humour et sans tendresse. Des personnages figés, caricaturaux. Nous sommes à des lieues du chef d'oeuvre de Fellini qui, quoi qu'on puisse en penser, traitait lui aussi du même sujet : Rome et ses habitants. Mais quel génie dans le chef de ce dernier et quelle platitude dans la production de Scola !

Une promenade au coeur d'une Rome mosaïque. De la légèreté à la gravité, toute la palette d'une ville multiple. Mais la réalisation est loin d'être à la hauteur de l'ambition. L'accumulation hétéroclite de séquences inégales nuit à la cohésion du film. On passe sans cesse du cinéma construit au documentaire improvisé. Au final, un film bien modeste. Certaines séquences sont en-deçà du minimum de décence technique. Ettore Scola ne tient pas ses promesses de qualité.

Pour moi, ce n'est pas seulement un film sur Rome, mais aussi et surtout sur...la Différence en général. La distance entre les blancs et les noirs, les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, ceux qui ont encore du travail et ceux qui sont au chômage, les beaux et les moins beaux... C'est à la fois cruel, caustique et très tendre; bref il s'agit d'un film sur une ville (une belle ville en l'occurence !) croquée sous le regard unique d'Ettore Scola ! C'est un film à sketches (donc pas un documentaire), mais d'une authenticité extrêmement émouvante !