Ma mère de Christophe Honoré C'est devenu une mode aujourd'hui, on ne nous montre plus que des choses laides au cinéma. Un thème laid (une jeune mère qui veut pervertir son grand gamin de 17 ans), des images laides, des nus laids (sauf la bien furtive Hansi Emma de Caunes). Si c'est cela le cinéma-réalité, je préférais le cinéma rêve, celui des images esthétisantes. Mais de plus, tout sonne faux. On n'aime pas une mère pour la honte que l'on pourra avoir d'elle. L'épisode de frénésie religieuse pour montrer un conflit intérieur du grand ado ferait pleurer de rire si ce n'était pas si bête. Les pratiques sado-masochistes restent marginales, et bien stupide qui pourrait imaginer qu'il existe des dingues ou des prostituées qui se régalent de décrasser avec la langue un derrière, fût-il celui d'un jeune bellâtre habitué de la masturbation. Même Isabelle Hupert ressort de ce film fortement diminuée. Alors qu'elle crevait l'écran dans 'La dentellière'. Je pronostique un flop pour ce film.