Chobizenesse

Origine:
  • France
Genres:
  • Satire
  • Comédie
Année de production: 1975
Durée: 1h51
Tout public
Synopsis : Clément Mastard dirige des revues de music-hall à grand spectacle. Un contrat inespéré l'oblige à renouer avec son ancienne tête d'affiche Célia Bergson, partie s'essayer au théâtre d'avant-garde. C'est par l'intermédiaire de celle-ci qu'il fait la connaissance de Jean-Sébastien Bloch, musicien incompris qui causera sa perte mais au côté duquel Mastard, l'homme sans scrupules, s'humanisera et finira par produire un véritable chef d’œuvre, la Messe en ré.
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Publié le 18 avril 2006
Fidèle à ses principes dénonciateurs, Jean Yanne s'attaque avec ‘Chobizenesse' au milieu du spectacle. Incarnant un directeur de music-hall du coeur des années 70, soit en plein boum culturelo-pornographique, Clément Mastard est contraint de s'associer à 4 richissimes actionnaires de l'acier, proches de la mafia, pour sauver son fief et financer ses spectacles. Le contenu de ceux-ci s'en voyant ainsi conditionné, Mastard va même jusqu'à produire un spectacle tourné autour du...bazooka. Yanne en profite pour mettre à mal la politique armée de la France, qui vend sans scrupules ses plus belles pièces aux conflits du monde entier. Et après avoir tenté quelques esquisses de comédie musicale dans ses premiers films, l'acteur-réalisateur-producteur allonge ce type de scènes avec succès, et prouve une mainmise assez étonnante de la caméra. L'artiste nous offre ainsi des moments inattendus, fortement agréables à voir et à écouter. Les mélodies sont extrêmement entraînantes et comblent un casting peut-être moins prestigieux que d'accoutumée, puisque Serrault, Blier ou Prévost n'y apparaissent plus. Toutefois, on note les participations de la fraîche héroïne de ‘Borsalino', Catherine Rouvel, du toujours fidèle Georges Beller et surtout, du trop rare Robert Hirsch, excellent ici, en compositeur raté. Encore un film omis des télévisions et qui pourtant, se bonifie avec le temps. On admirera au passage, le côté toujours précurseur et l'aisance déconcertante du très doué Jean Yanne. Si les scénarios et les titres de ses films restent simplistes, on y rit tout en réfléchissant. Que demander de plus ?
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