Anatomie de l'enfer

Origine:
  • France
Genres:
  • Drame
  • Erotique
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2004
Date de sortie: 04/02/2004
Durée: 1h17
Synopsis : Dans ces lieux où on se côtoie sans se rencontrer, où la techno gère la pulsion des corps, ils dansent, ils se balancent, ils se fondent dans cette hydre primordiale faite du corps des hommes. Dans l'abrupt désir de l'autre, ils sont des hommes entre eux, qui se suffisent. Elle est la Fille. Belle à couper le souffle, elle est laissée pour compte. Dans les toilettes, elle se coupe les veines avec une lame de rasoir. Deux fins traits parallèles et qui ne se rejoignent que dans le sang qui sourd. Et c'est ainsi qu'ils se rencontrent. Lui qui n'aime pas les femmes, elle le paiera pour la regarder dit-elle: - Par là où elle n'est pas regardable. - Ce sera cher, dit-il. - Je vous paierai. Quatre nuits. Dans une maison de nulle part, juchée en haut de la falaise et dans laquelle on entre par un perron à quatre colonnes. Quatre nuits pour se confronter, elle à lui. Car c'est du regard des hommes qu'est constituée l'obscénité des femmes. Quatre nuits pour affronter l'indicible, pour explorer l'inmontrable: ce qui est secret. Comme dans l'Hébreu de la Genèse où 'secret' se dit comme 'nudité', littéralement: ce qu'on ne doit pas voir. Parce que la nudité des corps perce la nudité des âmes, elle révèle la conscience. L'intime est l'interdit par excellence: qui vous laisse interdit.
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    4.2/10 12 votes - 11 critiques

Avis des internautesdu film Anatomie de l'enfer

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Publié le 8 février 2004
Scenes immondes ! Dialogues pitoyables ! Histoire inutile ! Tout ce qu'il faut pour dégoûter les hommes des femmes. Ce film va réellement trop loin... Dommage qu'on ne puisse pas mettre de note négative ! Je plains les femmes qui ont vu ou qui vont voir ça !

Publié le 8 février 2004
Le deuxième remake de Massacre à la tronçonneuse en deux semaines... Ce film se perd en un verbiage incessant et pompeux, une prétention sans borne et une réalisation poussive... Amira Casar surjoue d'un bout à l'autre du film (cela dit je suppose que ce n'est pas seulement parce qu'elle ne sait pas faire autre chose)... Sans compter sa réa désastreuse (elle n'arrive pas à sortir du champ/contre-champ), Catherine Breillat eût sans doute été plus inspirée de confier la voix-off à un homme (dit par elle le texte est ridicule) et de se passer de Siffredi dont l'accent très prononcé se prête assez mal à de longs discours en français (pour le reste, comme il n'a pas grand chose à jouer, il le surjoue)... Après tout, il doit bien y avoir dans le circuit pornogay français des acteurs capables de s'écouter parler... Enfin le scénario ne tient pas la route, ce qui donne à ce film d'1h10 (on la sent passer) des allures de chemin de croix particulièrement masochiste pour ses spectateurs... Bref, l'intelligence supérieure qu'il fallait pour comprendre ce film m'a manqué... il sera difficle de faire pire navet que celui-ci cette année...

Publié le 8 février 2004
J'ai beaucoup ri ... mais était-ce bien le but ?

Publié le 8 février 2004
Fallait-il faire un film qui caricature d'une façon si méchante le corps féminin et ces mystères

Publié le 7 février 2004
On n'a pas de pétrole mais on a des idées, dit-on en France. C'est évidemment original comme film et le titre est très évocateur. Car de l'anatomie on en a plein les yeux Il s'agit surtout d'une anatomie touffue d'un Otthelo Vénusien. La vision est néanmoins sinistre et sans être vulgaire reste très crue et parfois dure. C'est d'un problème d'identité qu'il s'agit. Qui est l'homme, qui est la femme et surtout quelle relation oublient-ils parfois d'avoir ou comment peuvent-ils ne pas toujours se voir. On est en plein dans le débat religieux, que l'on soit de tradition judéo-chrétienne ou islamique. Les Bibles, Corans et autres nous ont suggéré des ébauches de définition sur l'homme et la femme...ici, on voit deux individus qui s'interrogent encore. Attention aux images et aux scènes!! Très nettes réserves!! Ce film ne stimulera pas votre activité hormonale mais bien cérébrale.

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