Le Village

Titre original: The Village
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Thriller
  • Horreur
Public: Tout public
Année de production: 2004
Date de sortie: 25/08/2004
Durée: 1h48
Synopsis : A première vue, ce village semble tout à fait normal. Cette communauté soudée vit toutefois dans la terrifiante certitude que des créatures étranges peuplent les forêts jouxtant le village. Cette force maléfique et menaçante est à ce point effrayante que personne n'ose quitter le village et s'aventurer dans les bois. Cependant, Lucius, petit garçon curieux et entêté, décide de franchir les limites du village et de braver l'inconnu. Cet acte audacieux risque de modifier pour toujours l'avenir du village.
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    7.1/10 151 votes - 154 critiques

Avis des internautesdu film Le Village

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Publié le 4 octobre 2004
Très bon film. Un peu lent au début mais tout s'emboîte à la fin. A voir.

Publié le 4 octobre 2004
un peu de déception en allant voir ce film . M. Night Syamalan essaye de tenir le secret le plus longtemps possible mais le choc final n'est pas aussi grandiose que pour le SIXIEME SENS . Les acteurs , heureusement sauve la face ( Adrien Brody MAIS surtout Brice Dallas Howard , incroyable dans le role de l'aveugle Ivvy Walker ). Coté frousse : une bonne dose de suspense et une foret encore plus glaugue que celle du projet Blair Witch . En gros : un film tellement attendu que je m'attendais a un chef-d'oeuvre mais il manque quelque chose pour devenir un bon film ... Quand l'éléphant accouche d'une souris .

Publié le 3 octobre 2004
Dans une autre critique publiée sur ce même site, je disais qu'en matière d'esprit critique, il était un phénomène par excellence qui m'horripilait, c'était l'anti-américanisme souvent systématique dont certaines critiques sans fond abondent parfois. Mais à la lumière de ce que je viens de lire, il apparaît que les comparaisons abusives entre les travaux d'un même réalisateur, sont un autre phénomène à loger à la même enseigner que le premier. Un survol attentif de la majorité des critiques postées ici, suffit pour détecter la gigantesque amalgame dont Le village, comme d'autres films, est l'objet. L'oeuvre à part entière d'un réalisateur peut être porteuse d'un message récurrent, mais il ne faut pas, à mon avis, s'aventurer à comparer systématiquement les essais d'un réalisateur et, par conséquent, exiger de lui qui a été génial une fois, de l'être invariablement par la suite. Ce serait, finalement, lui supposer une virtuosité innée. J'ai lu ici-même que Le village manquait de génie. Doit-on être génie pour s'essayer au cinéma, ne suffit-il pas d'être homme? Un film n'est pas l'autre. Le réalisateur est avant tout un essayiste, un homme qui ose une approche de certains genres, avec plus ou moins de brio selon la compréhension et a fortiori la vision qu'il en a. Shyamalan n'échappe pas à la règle. Vulgairement, on pourrait dire qu'il s'essaie au suspense. S'il est indéniable que la suggestion soit devenue chez lui une clé du suspense, ses trois dernières productions sont toutefois différentes de par leurs thèmes et leur trame, ce qui les rend incomparables. On ne dénigre pas un film, on s'en sert pour préciser, comme le réalisateur, notre vision du genre auquel il appartient. A ce propos, on a eu tort de croire que Le village était à mettre au rang des films d'horreur qui font le plaisir du plus grand nombre. Si déception il y a, si l'on s'attendait à toute autre chose, qu'on n'accuse pas la bande-annonce: aucunement mensongère, elle ne se borne qu'à montrer ce qui, aux yeux des protagonistes du film, apparaît comme quelque chose de monstrueux, d'indicible, bref plein d'horreur. Or, il existe différentes techniques pour aborder l'horreur - Shyamalan a choisit la suggestion, et la ruse pendant que d'autres choisissent l'hémoglobine et l'effet de surprise. A chacun sa technique, et à nous de ne pas juger la bête à la grosseur de ses crocs. Encore une fois, on ne dénigre pas ce que l'on n'apprécie pas, on s'en sert pour cerner nos véritables attentes en matière de cinéma, et de suspense en l'occurrence. D'ailleurs, je reprendrai en guise de transition un propos plein de bon sens trouvé parmi des critiques inutilement véhémentes: il est souvent facile de décrier un film. C'est autre chose d'en réaliser un aussi tendu que celui-ci. A force d'être intransigeant, de supposer du génie à tout le monde, et d'avoir sans cesse soif de nouveauté, on finit par oublier que les comédiens, au même titre que le réalisateur, n'ont rien de surhommes. On oublie vite que faire semblant, c'est un perpétuel essai, une approche infinie, une sempiternelle tentative de compréhension du sentiment et de la circonstance. Que ceux et celles qui tremblaient maladivement à l'idée d'un exposé devant une classe de vingt élèves s'inclinent humblement face à ceux qui parviennent, devant une caméra ou à l'avant d'une scène, à simuler l'angoisse, le chagrin et la démence, l'amour et la blessure sans tomber dans l'excès ou le stéréotype. En l'occurrence, c'est toute la troupe de Le village qui, tout en n'étant pas virtuose, parvient à donner au film une robustesse indéniable. Et oui, la déclaration d'amour entre Lucius et Ivy est d'un rare touchant - c'est beau. Il reste à parler du scénario soi-disant inconsistant, ou «tiré par le cheveux» comme cette manière de se justifier est apparemment fort à la mode. Ici, je nierai tout en bloc - Le village regorge de symboles, de métaphores - tout provoque la réflexion. Qu'on voit dans Le village un pamphlet dirigé contre la politique étasunienne, c'est une chose et encore devrait-on considérer ce pamphlet comme dirigé vers nous également; mais au-delà il faut surtout y voir une réflexion globale sur les valeurs et le fonctionnement de nos sociétés. Réfléchir à la démocratie, à ce que signifie vivre de l'essentiel, faire le bien et faire le mal. Réfléchir à la communauté, à l'isolement, à l'apparence, au jugement, au sentiment, à la peur et au courage. Finalement, c'est réfléchir à tout ce qui tenaille le coeur de l'homme depuis toujours. Le Village n'est pas à élever jusqu'aux nues, mais le juger et le mettre plus bas que terre sous prétexte de frustration, c'est fermer la fenêtre sur une tentative de réflexion et de diffusion d'un message qui doit interpeller. Condamner Le village, c'est être indifférent. Or, l'indifférence, c'est le grand crime d'aujourd'hui.

Publié le 29 septembre 2004
Excellente réalisation, des images magnifiques, des acteurs convainquants. M.N. Shyamalan nous fait, une fois encore, peur avec pas grand chose. Certains le lui reprochent mais il me semble à moi que c'est tout un art que bien peu de gens maîtrisent.

Publié le 28 septembre 2004
Oui,le scénario tient sur un timbre, oui, c'est plein de bons sentiments, oui, j'avais deviné le fin mot de l'histoire à la moitié du film et pourtant, je me suis laissée prendre par les images, les bruitages, la mise en scéne...Film sans suspens mais aux scénes superbes et prenantes...

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