Hidalgo

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Aventure
  • Film historique
Public: Tout public
Année de production: 2004
Date de sortie: 07/04/2004
Durée: 2h21
Synopsis : Si le cow-boy Frank T. Hopkins était autrefois qualifié de légende vivante, les jours de gloire sont passés depuis bien longtemps pour Hopkins et son cheval favori, un mustang baptisé Hidalgo. Rejetés par leur propre pays, Frank et Hidalgo ont tous deux quelque chose à prouver lorsque Hopkins devient le premier Américain invité à prendre part à l'Océan de Feu, une épuisante course de survie de 5000 km à travers le redoutable désert arabe. Avec ses concurrents promis à la victoire face à un cow-boy peu préparé pour le désert, et monté sur un cheval de deuxième classe, la course devient non seulement une question d'honneur et de fierté pour ces derniers mais également une lutte pour leur survie alors qu'ils tentent l'impossible.
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    8.0/10 25 votes - 25 critiques

Avis des internautesdu film Hidalgo

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Publié le 6 juillet 2004
Hidalgo Du sable, des chevaux, des ambitions... Avantage : « Agréable à regarder » sic Ciné-Live Inconvénient : ... je cherche, je cherche... ≈ ≈ ≈ Je vous conseille ce film si... ≈ ≈ ≈ 1) le printemps étant long à venir, un film sur le désert vous réchauffera un peu ; 2) vous adorez les chevaux ; 3) vous aimez les beaux décors et les films avec de l'action ; 4) vous vous intéressez à la filmographie de Viggo Mortensen. Comptez vos « oui » : 0 : vite, cherchez un autre film. 1 à 3 : Lisez d'abord mon avis, après vous choisirez peut-être autre chose. 4 : C'est sûr, vous allez passer un très agréable moment. Les décors sont sublimes, la mer est à couper le souffle, le casting est à la hauteur. ≈ ≈ ≈ Si vous avez raté le début ≈ ≈ ≈ C'est bien dommage ! Soyons magnanime, je vous raconte. Amérique, 1890 : des colons, des saloons, des Indiens, Buffalo Bill... Franck T Hopkins, messager dans la Cavalerie, figurant dans une troupe de spectacle ambulant, est connu pour être LE champion du monde des courses d'endurance, avec son Mustang. De retour vainqueur d'une de ses courses, il est chargé de porter un pli à la Cavalerie, au prise avec un campement d'Indiens. Mais ce message, joint à une incompréhension totale de la langue et de la culture indienne, sera à l'origine d'une tuerie. Le messager noyait dans l'alcool la joie de ses victoires. A présent il y noie son chagrin. Sa réputation de champion des courses d'endurance, ainsi que celle de son cheval, Hidalgo, a traversé les mers. Des représentants du Cheik Riyadh, organisateur de la prestigieuse course de l'Océan de Feu viennent le sommer de renoncer à son titre. Pour eux, c'est un usurpateur, ni le cheval ni l'homme ne méritent ce titre. A ce moment du film, on se dit que le cheval le mérite plus que l'homme... Si Hidalgo et Hopkins veulent qu'on les considère comme des champions, qu'ils aillent donc faire leurs preuves dans le désert. Pas dans ces paysages américains pour femmelettes... Enfin je vous traduis, parce que les dignitaires emploient d'autres termes. Mais c'est ce qu'ils pensent. Hopkins prend la mouche, une qui n'est pas rebutée par la tequila, parce que son cheval c'est sacré. Si on dit que c'est le meilleur, c'est que c'est vrai. Il relève le défi avec toute la dignité dont il est capable, c'est à dire aucune, l'alcool n'étant toujours pas évaporé de son organisme... Et les voilà engagés dans une aventure bien au-delà de ce dont ils semblent capables... ≈ ≈ ≈ Un homme très ordinaire ≈ ≈ ≈ Les premières images nous font découvrir un gagnant, certes. Mais capable de triche. Comme n'importe quel cow-boy, on le retrouve au saloon, entouré de jolies femmes. Quand il se retourne, on s'aperçoit qu'il est (déjà !) ivre. Et en plus il se bat ! Puis on découvre qu'il fume, aussi. Des indices nous permettent de penser que Hopkins est sympathisant de la cause indienne, voire qu'il a des liens avec eux : après avoir délivré le message, des Indiens viennent lui parler ; il identifie tout de suite que leur danse n'est pas une menace mais un appel à l'aide à leurs ancêtres. Il assiste, impuissant, au déroulement implacable de l'Histoire. Après le massacre, on le voit titubant, son maquillage de scène dégoulinant, on devine son haleine infernale, son regard désespéré est lui-même imbibé. Une promenade au grand air lui fera le plus grand bien... ≈ ≈ ≈ Si vous vous êtes endormi après le début ≈ ≈ ≈ Alors, ça, ça m'étonnerait beaucoup ! Peut-être n'aviez-vous pas dormi depuis fort longtemps ? C'est une excuse valable, je vous raconte donc... Donc ils prennent le bateau : le cow-boy avec Hidalgo, petit Mustang pertinent et stoïque, les dignitaires du désert, et une Lady avec son mari et son cheval. « Ah ! », me direz-vous « une Lady ! » Eh oui, une jeune Lady plutôt jolie. Dans la soirée quelques olibrius vont taquiner Hidalgo qui n'apprécie guère et fait suffisamment de vacarme pour que Hopkins vole à son secours. Mais les assaillants sont trop nombreux et ce bruit-là attire Lady Oakley. On le soigne, on fait connaissance. La dame chrétienne en connaît un rayon sur les chevaux, le désert... : normal, sa pouliche participe à la course ! On voit bien qu'elle trouve le Mustang indigne de ce concours... mais que par contre, son cavalier... Mais chut ! le mari n'a rien suspecté ! Puis on arrive en Arabie. Là on découvre les esclaves. Eh oui, chaque peuple a ses martyrs. Le cow-boy rencontre le Cheik richissime, devine plus qu'il ne voit sa fille Jazira. Le courant semble bien passer. Hopkins découvre un pays, des coutumes, puis tous les dangers du désert lui sont révélés. Mais la récompense est élevée, l'honneur de son cheval, et le sien, sont en jeu... Il ne réalise pas vraiment ce que c'est. La course commence. La première nuit il fait une croix sur le lapin qu'il allait abattre, le faucon d'un des concurrents étant plus rapide que lui. On avait le droit d'emmener son animal de compagnie... Le cavalier de l'étalon favori de la course lui fait comprendre qu'il va bientôt mourir s'il ne renonce pas à courir... Vous voyez l'ambiance : seuls (Hidalgo et Hopkins) contre tous. Malgré tout Hidalgo et Franck viennent à bout de la première partie de la course. Jazira vient lui parler ce soir-là. Cela va entraîner une situation très délicate, surtout pour Franck... Je ne vous dis pas tout, la prochaine fois vous ne vous endormirez plus... Bref Jazira est enlevée par un cousin jaloux et brigand. Franck ne se sortira de son propre pétrin que s'il la délivre. S'ensuit de la bagarre, des échanges de balles, des courses, des confidences sous la tente dans le désert... Mais de bisou, point. Respect ! Par contre on découvre que Franck est le fruit de l'amour d'un officier de la Cavalerie et d'une Indienne. Ah ! On s'en doutait un peu ! Le Cheik retrouve sa fille avec la joie que l'on devine. La course reprendra le lendemain. ≈ ≈ ≈ Dire non à une femme peut nuire gravement à la santé ≈ ≈ ≈ Lady Oakley s'efforce de décourager Franck. Elle lui propose de l'argent à condition qu'il arrête la compétition. Comme cela ne marche pas, plus si affinité. Malheureusement pour elle, Franck ne succombe pas... Pourtant le lendemain, à l'heure du départ, il hésite. Il a conscience de la fatigue et des difficultés de cette course, et il n'a pas envie de conduire Hidalgo à la mort. C'est le cheval qui décide pour lui : il se place de lui-même sur la ligne de départ. On complote à qui mieux-mieux pour éliminer l'étalon favori et éloigner le Mustang. Il va y avoir encore des bagarres, des coups de mains, encore de la bagarre... Et puis, tiens, je ne vous raconte pas la fin. De toute façon vous en savez déjà largement plus que ce que le synopsis ne révèle. ≈ ≈ ≈ Hidalgo ≈ ≈ ≈ D'après le Larousse encyclopédique en couleurs, c'est un « noble espagnol » C'est effectivement un cheval intelligent, très courageux, très rapide. On apprend quelques petites choses sur les Mustangs et les Indiens très intéressantes. Ainsi le mot « cheval » n'existe pas en langue indienne : c'est un animal apporté par les colons espagnols. Vous voulez en savoir plus ? Allez donc visiter le site officiel hidalgo.movies.go.com. Il est un peu lent à charger et tout en anglais. Mais intéressant. ≈ ≈ ≈ Franck T Hopkins ≈ ≈ ≈ Difficile de trouver une trace de la moindre biographie... à part sur le site officiel et sur un autre site cinéphile, Cinesia.ch. A-t-il réellement existé ? A ce jour je l'ignore. Il n'apparaît pas dans mon Larousse encyclopédique en couleurs. Pas de résultat non plus par Google ou Voila. ≈ ≈ ≈ Langues ≈ ≈ ≈ Beaucoup de dialogues sont sous-titrés dans la V.O. Etonnant ? Studio Numéro Anniversaire attire notre attention sur le scénariste, John Fusco, qui est allé « jusqu'à écrire dans la langue de ses protagonistes (Arabes ou Indiens), ce qui est assez rare pour être signalé ! » Il est vrai que cela ajoute à l'ambiance du film, à la profondeur et au réalisme des personnages. ≈ ≈ ≈ Un homme apaisé ≈ ≈ ≈ Franck T Hopkins sort de cette course vivant. Cela serait déjà suffisant... On prend conscience de son épanouissement intérieur par une bien meilleure mine : il est propre, soigné, et son regard a gagné en profondeur paisible, même s'il y traîne encore un rien de mélancolie. Il a choisi son camp. Il a retrouvé sa dignité. Il a fait preuve, dans le désert, du courage, de la compassion, et de la férocité nécessaires à sa survie et celle d'Hidalgo. ≈ ≈ ≈ Vous vous intéressez à la filmographie de Viggo Mortensen ≈ ≈ ≈ Vous retrouverez avec plaisir notre polyglotte accompli, mais qui garde pourtant toute sa modestie habituelle. Etait-il réellement ivre pour les scènes de désespoir alcoolique, je l'ignore, il est très perfectionniste dans son travail, mais quand même !!! Vous pourrez aussi le voir accomplir un rite indien. Cette scène-là aussi est forte. Son attachement à Hidalgo est palpable, sans exagération. Nous connaissons son amour des chevaux et donc nous ne serons pas étonnés qu'il l'ai acheté (ainsi que deux chevaux du Seigneur des Anneaux). Vous observerez ses lèvres gercées et desséchées par le soleil et le sable. Vous serez heureux de le voir tel qu'il apparaît dans l'épilogue, à l'opposé de ce qu'il était dans la première partie du film. ≈ ≈ ≈ En conclusion ≈ ≈ ≈ Ce premier rôle après Aragorn n'est certes pas comparable au roi sublimement virtuel et admirablement légendaire. Mais Viggo Mortensen sait remarquablement donner la vie (fait suffisamment étonnant, pour un homme, pour qu'on le souligne !) ... aux rôles qu'on lui propose. Franck T Hopkins a donc à présent un visage, un regard, une personnalité discrète mais forte et très attachante, justement à cause de ses faiblesses. Le voyage à ses côtés fut agréable et dépaysant. C'était ce que je recherchai. 18/20

Publié le 14 mai 2004
Un film assez captivant surtout pour les paysages et les chevaux bien sur...c est un peu dommage d avoir un peu trop centre sur le heros ricain et pas assez sur la veritable vie dans le desert...et puis la fin est un peu decevante...tu ne te tapes un pas un sprint de la mort surtout qu a la minute d avant tu risquais de crever. Dans l ensemble ca reste quand meme un film agreable a regarder. Conseil a Great Saiyaman: avant de critiquer les Bedouins sur leur anglais va poser ton cul sur le sable du desert et tu verras que pour une goutte d eau tu serais meme capable de parler chameau...

Publié le 3 mai 2004
Voici un film de John Johnston qui nous a énormément plu. Le scénario est basé sur l'histoire vraie de Jack Hopkins, contemporain de William Frederick Cody, alias Buffalo Bill. C'est une belle histoire d'hommes, de chevaux, de courage, d'honneur. Le héros principal est parfaitement incarné par Viggo Mortensen, dans le rôle d'un cow-boy américain, sang-mêlé indien, qui se voit proposer de participer à une course d'endurance de cinq cents miles en Arabie Saoudite avec son cheval Hidalgo, mustang déjà âgé mais volontaire. Les caractères arabes sont bien typés, Omar Sharif, émouvant en vieux Cheikh des Cheikh, est au meilleur de sa forme. Une idée bizarre nous a traversé l'esprit pendant toute la projection. Le héros du film nous a semblé être un fils putatif d'Orélie-Antoine Ier, roi de Patagonie, qui aurait eu une liaison avec une Patagone... On peut rêver... Jack Hopkins, tout au long du film, rêve d'une victoire. Jean Raspail a écrit « Qu'il soit seul pénétré de la grandeur de son geste importe peu. C'est le propre des conquérants ». Jack Hopkins est seul avec son cheval. Jean Raspail a décrit ce genre d'hommes en écrivant « Ce sont les orphelins du rêve, les meilleurs d'entre tous les hommes, ceux que nos sociétés collectives étouffent ». Jack Hopkins a transporté son rêve en lui. Jean Raspail a écrit « Pikkendorf eut ce mot : « nous mourons tous pour le même empire, celui qui n'a ni terres ni frontières et que nous portons en nous... » et « Peut-être le général Otto von Pikkendorf n'a-t-il jamais existé ? Je n'ai pas vérifié. On ne vérifie pas le rêve, sinon il meurt.» Et, lorsque Jack Hopkins pense mourir avec Hidalgo au milieu du désert, comment ne pas évoquer Jean Raspail lorsqu'il écrit : « Notre force s'appelle : solitude. Le flambeau se transmet la nuit, au milieu du désert. » Revenons au film : il nous montre un Américain tels que nous les aimons ; il nous montre les Arabes avec leurs bons et leurs mauvais côtés ; il nous montre de vrais hommes qui vivent vraiment et non des assistés sociaux ; il nous montre l'honneur, l'amitié et non la médiocrité et le prêt-à-penser actuel. Bref, il nous a fait du bien.

Publié le 26 avril 2004
Ce film est trop ... Les decors les acteurs les chevaux les cosutmes sont géniaux !!!!

Publié le 24 avril 2004
J'ai adoré ce film parceque qu'il est tres bien fait et j'adore les chevaux( on les mets bien en valeur).En plus, j'adore 'little brother' (hidalgo).

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