Nos Meilleures Années - partie 2

Titre original: La Meglio Gioventù - part 2
Origine:
  • Italie
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2003
Date de sortie: 12/11/2003
Durée: 2h56
Synopsis : La Meglio Gioventù raconte l'histoire d'une famille italienne de la fin des années soixante à aujourd'hui. Le récit suit deux frères: Nicola et Matteo. Au début, ils partagent les mêmes rêves, les mêmes lectures, les mêmes amitiés, jusqu'au jour où ils rencontrent Giorgia, une jeune fille souffrant de troubles psychiques. Leur avenir prend alors un tout autre chemin. Nicola décide de devenir psychiatre tandis que Matteo abandonne ses études et entre dans la police.
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    9.4/10 31 votes - 32 critiques

Avis des internautesdu film Nos Meilleures Années - partie 2

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Publié le 17 mars 2004
En un mot; MAGNIFIQUE

Publié le 5 mars 2004
Rien à ajouter si ce n'est qu'il se dégage quelque chose de particulier de ce film et surtout de la scène où les trois (vrais)amis s'attardent dans le salon de l'un d'entre eux autour d'un verre: Les caméras ne sont plus là...quelque chose flotte dans l'air...C'est beau le naturel au cinéma!

Publié le 29 février 2004
Nos meilleures années est l'histoire d'une famille italienne des années 60 jusqu'à aujourd'hui, à travers le parcours de deux frères, Nicola et Matteo, d'abord très unis, mais dont les destinées vont se séparer peu à peu, Nicolas, médecin partisan de l'antipsychiatrie, qui rencontre Giulia, militante de gauche, et Matteo, qui lui, se ferme au monde, abandonnant ses études, entre dans l'armée puis dans la police, et restant seul. A travers leurs parcours individuels, c'est l'Italie que nous voyons évoluer, celle qui va du communisme à Berlusconi en passant par la case Brigades Rouges. Le film dure 6 heures mais on ne voit pas passer ces 6 heures et on voudrait qu'il dure encore plus longtemps, tant on se sent bien dans cette saga italienne.

Publié le 26 février 2004
Sans artifice, juste, fort, plein d'espoir, à voir sans hésiter

Publié le 20 février 2004
C'est vrai, la vision politique de ce film est assez sommaire (rien sur Berlusconi, rien sur l'attentat de Bologne); c'est vrai, les hasards sont un peu trop nombreux, les parallélismes un peu trop évidents, les personnages un peu trop 'beaux', la famille un peu trop présente,les 'bons sentiments' un peu trop omniprésents, le scénario un peu trop linéaire et pourtant... on marche... et il ne faut pas en avoir honte! C'est que ce film a toutes les qualités (et les défauts) du bon film italien: humanité, émotion authentique, sens du cinéma populaire (dans le bons sens du terme),sens du romanesque, une vitalité et une jeunesse éclatante, 'solaire',un érotisme diffus (mais oui!) sans oublier une certaine intelligence du réel, car le passage d'une société qui rêve de la 'communitas' à un univers individualiste désenchanté est très justement montré. Quelques scènes mémorables (ce que dit Mattéo de la photographie face à la mer, l'inondation de Florence et la 'scène du piano', les scènes 'road movie' de la première partie, les séquences sur les aliénés...)rendent ce film 'imparfait' inoubliable. Quant aux personnages, ils existent (ils ne sont pas simplement 'joués') avec suffisamment de force pour nous attacher à leur destin. Le côté James Dean de Mattéo fascine et intrigue; la lucidité de Nicolas est admirablement montrée (mais l'embrigadement politique de sa femme est peut-être trop facilement assimilé à l'entrée dans une secte); le personnage de la mère des deux héros, interprété par une immense actrice, est absolument admirable. Bref, La Meglio Gioventu renoue avec l'univers romanesque et poétique, avec ce sens de l'opéra et du mélodrame que seuls les Italiens (de talent) peuvent assumer sans sombrer dans le ridicule. Un souffle, un sens du mythe indéniable (c'est si rare!) transcendent ce film qui aurait pu n'être qu'un méchant roman-photo et qui, par la grâce d'une humanité authentique, nous transporte au-delà de nous-mêmes. Jean-Jacques (Bruxelles)

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