L'Arche russe

Titre original: Russkij kovcheg
Origines:
  • Russie
  • Allemagne
Genres:
  • Drame
  • Experimental
Public: Tout public
Année de production: 2002
Date de sortie: 26/03/2003
Durée: 1h36
Synopsis : Accompagnant un visiteur étranger (l'écrivain français Astolphe de Custine, auteur de "La Russie en 1839", ouvrage qui fera découvrir la Russie à de nombreux Européens au moment de sa publication en 1843), sans être vu des personnages, le narrateur visite le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Lors de sa visite, le narrateur et l'étranger rencontrent les héros de quatre cents ans d'histoire russe, comme le tsar Pierre le Grand ou le poète Alexandre Pouchkine.
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Avis des internautesdu film L'Arche russe

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Publié le 9 février 2004
Quelle poésie, quel lyrisme... Sokourov sait y faire... Même si ce n'est plus vraiment un film (l'auteur lui-même le compare d'ailleurs plus volontiers à un 'rêve') L'Arche Russe est prenant et touchant de bout en bout, surtout pour qui, évidemment, connaît l'Ermitage et l'Histoire de Russie (et, dans mon cas, l'acteur principal...)

Publié le 10 décembre 2003
Quoi ? Personne encore n'a osé commenter ici ce film extra-ordinaire ? Je décompose bien le mot 'extra'-'ordinaire', car je l'utilise au sens premier, et non comme ça directement dans le sens -bêtement- superlatif. Bon, avant tout il faut bien avertir le public -si peu que ce soit- que ce film ne se regarde donc pas comme ces films tels qu'on en voit sur nos -si communes- grandes et petites lucarnes. En fait je sais bien qu'il est particulièrement difficile de parler de ce film (je crois que même les critiques doivent être assez pris au dépourvu). Le seul moyen de 'dire' à son propos serait de rentrer dans ce qu'on appelle la poésie -et de préférence orale- Pourtant je suis déjà tombé par hasard sur un film de la même eau -du même terroir, de la même couleur- sur ARTE il y a 1 ou 2 ans... et pas russe du tout celui-là. Hélas je n'ai pas retenu ni le titre ni le réalisateur, mais c'était une rêverie sur un tableau peint par un auteur flamand du XVIIe. Pas vraiment de personnages, mais un survol à travers le(s) 'temps retrouvé(s)' à travers cette peinture-évocation. Notre guide en voi(e)-off, invisible. Importance du texte, donc, et pourtant on est quand même pas dans la littérature, aussi poétique soit-on, mais avant tout dans l'image. Pour parler -enfin- de l'Arche Russe, c'est presque le même 'procédé' (mot horrible de technicien): une plongée dans le temps, ici à travers les salles de l'Ermitage; moins un bâtiment qu'un lieu indéfini, hors du temps, entre -ou hors- réalités. Et pourtant bien peuplé -parfois très peuplé- ; de gens; d'histoire... ou plutôt donc, sans doute, de fantômes. A commencer par notre 'guide', dont n'est visible que la voix (puisque nous ne pouvons le comprendre que par le sous-titrage ;-) Sans doute il y a ce côté performance technique qui consiste à avoir tout filmé, à travers tant de salles, couloirs, escaliers, périodes et aller-et-vient, en un seul plan (ne me demandez pas comment c'est possible). Il ne s'agit pas d'un 'effet spécial' motivé par un caprice, mais clairement d'une nécessité, une vision participant de la trame même du 'drame' ;-) Mais ne cherchez ni comédie ni drame ici, ni histoire, seulement cette rêverie sur l'Histoire, mais comme je le disais plutôt cette histoire qui empreint un lieu (et sans doute par 'analogie'; un pays). Le mot clef est donc bien 'rêverie', mais ne vous attendez à aucune légèreté, le temps ici peut se perdre, et vous vous perdre parfois dans cette errance avec ennui. Pourtant ce ne sera pas avec ce sentiment que vous sortirez du cinéma, si vous êtes assez imaginatif et peut-être... contemplatif (?)
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