Synopsis : En 2017, la malaria continue de tuer un enfant toutes les deux minutes, le parasite qui la provoque devient résistant aux médicaments, les moustiques contournent les moustiquaires, et le vaccin promis pour 2018 s’avère décevant. Qui plus est, les médicaments « traditionnels » de prévention peuvent provoquer des effets secondaires dévastateurs. En médecine chinoise, une plante est utilisée contre la malaria : l’Artemisia. Facile à cultiver sur des terres très diverses, la plante ne cesse de susciter l’intérêt des chercheurs, mais aussi le rejet, parfois violent, des institutions sanitaires. Ainsi l’Organisation Mondiale de la Santé la déconseille-t-elle, tandis qu’en Belgique, elle est interdite. "Malaria Business" revient sur l’histoire de cette plante, sur les avancées scientifiques relatives aux propriétés de la plante, sur son usage, mais aussi sur les enjeux de son utilisation qui dépassent le cadre sanitaire pour toucher à des questions économiques, voire géopolitiques.